Dans la nuit du jeudi au vendredi 5 janvier 2018, des échanges de tirs ont été entendus au niveau du camp du 3ème bataillon de Bouaké. Cet affrontement entre les militaires et les éléments du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) fait état un d’un blessé.
Selon les sources, dans la nuit du vendredi 5 janvier, entre 1h et 3h du matin, des échanges de coups de feu ont eu lieu entre les militaires et les éléments du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) autour du troisième bataillon militaire d’infanterie, situé dans le quartier Sokoura, au nord de la ville. Difficile de connaître les vrais raisons de cet affrontement, mais certaines sources militaires confient que les hommes du CCDO sont des « espions ». Et ce serait dans l’intention d’éloigner ces derniers de leur caserne, que les combats ont éclaté.
Du côté du ministère de l’intérieur, on soutient qu’ : « Il n’y a rien de grave » et on qualifie même cet accrochage entre les forces de défense et de sécurité ivoirienne d’un simple « incident. La ville aurait retrouvé son calme et selon les informations, jusqu’à 8h00 heure locale, aucun mouvement de militaires n’était visible au centre-ville.
Notons que cet incident intervient après que le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, eut assuré la veille, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au président Alassane Ouattara qu’« il n’y aura plus de mutinerie en 2018 ». On ose espérer qu’il s’agit s’un simple accrochage et que les forces de défense et de sécurité vont tenir la promesse faite au chef de l’Etat et à la population.
En rappel, le 06 janvier 2017, la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie d’un certain nombre soldats qui ont paralysé plusieurs villes, notamment à Abidjan et à Bouaké, pour réclamer 12 millions de francs CFA de primes.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Sources : Afrique- sur 7.fr ; Africatime.com et Abidjan.net
Source: LeFaso.net
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