C’est un marketing de proximité qui a eu lieu ce 12 mars 2020 au marché des pièces détachées, communément appelé théâtre populaire, à Ouagadougou. La Société Africaine de Pneumatiques (SAP Olympic) est allée défendre sa cause auprès des commerçants. A la clé de cette opération de charme initiée par le ministre en charge du commerce, un partenariat signé entre l’Union des vendeurs des pièces détachées de cycles et cyclomoteurs (UVPD2CB) et la société de pneumatiques.

Dans le cadre de la promotion des unités industrielles et pour la relance de l’économie nationale, le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a entrepris une campagne de réorganisation du commerce et de la concurrence. En ligne de mire la lutte contre la fraude. Le département dirigé par Harouna Kaboré avait, dans ce cadre, travaillé à rapprocher l’Union des vendeurs des pièces détachées de cycles et cyclomoteurs (UVPD2CB) et la Société Africaine de Pneumatiques (SAP Olympic).


Une heureuse initiative puisque le 30 septembre 2019, dans les locaux de la SAP à Bobo Bobo-Dioulasso, s’est déroulé le lancement de l’opération de déstockage des produits de SAP Olympic. A cette occasion, l’union des vendeurs de pièces détachées avait acheté 890 000 000 de Francs CFA de produits de l’unité industrielle, ce qui représentait 71% de ses stocks.


L’appétit venant en mangeant, les deux structures ont scellé un partenariat au sein même du marché réputé être celui des pièces détachées dans la capitale burkinabè. « Nous avons convenus que régulièrement, nous allons travailler à ce qu’il y ait des protocoles d’accord pour permettre de pérenniser et rendre structurelles les mesures en attendant que d’autres décisions puissent être prises de sorte que la production nationale ne souffre pas de difficultés d’écoulement », a expliqué le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.


Harouna Kaboré a qui salué cette signature de convention a ajouté que la société industrielle prévoit cette année, 900 000 pneus en termes de production. Et les commerçants ont rassuré qu’en fonction des conditions qui leur sont proposées, et conformément à l’autorisation spéciale d’importer, ils vont enlever les pneus au fur et à mesure qu’ils ont aussi des autorisations pour importer. Une attitude qui s’explique par l’existence d’un gap à combler entre la production nationale et les besoins de consommation des burkinabè.


Le président de l’Union des vendeurs des pièces détachées de cycles et cyclomoteurs, Traoré Abdoul Salam a quant à lui, salué l’implication du ministre du commerce dans l’aboutissement de ce partenariat. Il a promis que les membres de l’Union continueront de conseiller et de sensibiliser les consommateurs à choisir les pneus made in Burkina.


Avant la signature du protocole d’accord par les deux partenaires, le ministre Harouna Kaboré a fait le tour du marché de théâtre populaire. Il a discuté avec des commerçants sur le bien-fondé de mieux promouvoir les produits sortis des usines burkinabè. Les richesses que génèrent la consommation des produits locaux et la création d’emploi sont essentielles dans la lutte contre la pauvreté, a prêché le ministre.

TCS

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Source: LeFaso.net