« Pas de garantie de représentation, possibilité de subornation de témoins une fois la liberté provisoire accordée » voilà les arguments avancés par le parquet pour susciter du Tribunal, un rejet de la demande formulée par le conseil du prévenu., en la personne de Me Kiéma.
Pour la partie civile, l’article 321 du code de procédure pénale visé concerne le cas où le jugement n’a pas encore débuté. « En l’espèce, on est en jugement » a-t-elle rappelé, tirant comme conclusion que l’argument avancé est mal à propos. Le tribunal ,après avoir écouté les parties, a suspendu l’audience, pour la reprendre le vendredi 28 mars 2025.
Rappelons que Me Solange Zèba, conseil de la victime a souligné la possibilité qu’elle ne soit pas là, au vu de l’affaire Adama Siguiré vs CGTB et son secrétaire général Moussa Diallo qui est en cours et dont jugement reprend aussi à la même date, soit le vendredi 28 mars 2025, à la Cour d’appel.
Le procureur a, de son côté, estimé que la date pouvait être retenue, vu que la victime a deux avocates. Me Kiéma lui, a souligné s’en remettre à ce qu’aura décidé le Tribunal. Notons également que les débats ont aussi tourné sur la possibilité de fixer la reprise à une audience extraordinaire.
Le Tribunal lui, a relevé que pour ce faire, il faudrait une autorisation du président du Tribunal lui-même, et qu’il ne pouvait décider par lui même de fixer la prochaine audience à une extraordinaire. Rappelons en outre que cette journée a permis d’écouter le témoignage de plusieurs personnes.
Six sont passées devant la barre ce vendredi 21 mars 2025. Il en reste quatre. Ces dernières seront entendues le vendredi 28 mars 2025. « On profitera en même temps pour écouter le reste des témoins, faire la constitution de partie civile, les réquisitions, clore avec les plaidoiries, et espérer pouvoir appeler les autres dossiers qui sont renvoyés à cette date » a émis le Tribunal.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
Commentaires récents