Burkina/Centre international d'évangélisation : Une journée d'évangélisation pour renforcer l'engagement missionnaire

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Ce passage biblique tiré de Matthieu 28 :19, est tout le sens du lancement de la Journée internationale d’évangélisation et de mission du CIE/MIA. Cet important évènement pour le Seigneur Jésus-Christ, qui veut que tous les hommes soient sauvés sans distinction de religion, de race, encore moins de nationalité, a été marqué par trois principaux tableaux. D’abord, le message du Dr Mamadou Philippe Karambiri, fondateur délégué du CIE/MIA, ensuite l’hommage rendu aux pionniers qui ont servi dans le champ de Dieu, et la remise du flambeau à la jeune génération pour apporter leur contribution à la grande mission confiée par l’Éternel.

Les deux types de personnes

Lors de son message intitulé « L’Évangile, la bonne nouvelle venue du ciel », le pasteur Karambiri est revenu sur l’histoire du fils prodigue, basée sur les références bibliques de Luc 15:11-24. À travers cette histoire pleine d’enseignements, le prédicateur a montré qu’il y a deux types de personnes. D’abord, celles qui sont conscientes de leur identité et qui jouissent pleinement des avantages. Ensuite, celles qui ignorent leur identité, en occasionnant par elles-mêmes leurs propres souffrances et humiliations, comme ce fut le cas du fils prodigue.

« Les jeunes ont aujourd’hui des problèmes parce qu’ils ramassent toutes sortes de biens moraux, spirituels, physiques, pour aller vers des pays lointains. Ils vont dans des pays qui ne ressemblent pas à celui de leur Père, où la moralité est totalement différente de la sienne. Et ces pays, sont des lieux où la jeunesse se détourne de Dieu. Cette jeunesse pense qu’elle est indépendante et qu’elle est capable de faire ce qu’elle veut », a-t-il argumenté.

Le pasteur Karambiri relate que le fils prodigue en terre étrangère, avait dilapidé tous ses biens. Il ajoute que beaucoup de gens ont malheureusement, comme le fils prodigue, dépensé tout ce qu’ils possédaient, au point de se dire que leur vie n’a plus de sens. Le pasteur Karambiri dit, de ce fait, être venu pour publier un message d’espérance, de paix et de vie à ces cœurs affligés.

Le ciel dans la joie

Plusieurs personnes touchées par le message du fondateur délégué du CIE/MIA ont décidé d’abandonner leur vie passée pour embrasser la vie nouvelle que leur offre l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, selon 2 Corinthiens 5:17.

Après que le ciel a jubilé pour le salut de ces nombreux jeunes, hommes et femmes venus pour expérimenter la paix de Dieu, comme le montre Jean 14:27, le temps a été consacré aux missionnaires qui ont œuvré et contribuer à l’expansion du royaume de Dieu. Ces serviteurs venus des quatre coins du monde ont été honorés et félicités pour leur fidélité et leur productivité, à l’image de ceux ayant fait la joie de leur maître, comme cela est illustré par Matthieu 25 :14-23. Ainsi, des certificats d’honneur, en reconnaissance aux efforts consentis, leur ont été décernés.

La nouvelle génération doit faire ses preuves

Le flambeau a été aussi transmis à la jeune génération, symbolisant la continuité de la mission et le renouvellement de l’engagement des nouvelles vagues d’évangélistes. C’est le pasteur principal de l’Église des nations/Tabernacle Béthel Israël (EDEN/TBI), Hortense Karambiri, qui a été désignée comme cheffe de file de la nouvelle génération, devant désormais relever les défis du CIE/MIA.

À travers cette journée, le CIE souhaite rappeler l’importance de la mission évangélique et insuffler un nouvel élan à tous ceux qui s’investissent pour porter la lumière de l’Évangile aux nations. En lançant officiellement ses activités pour l’année 2025, le CIE/MIA réaffirme son engagement à poursuivre l’œuvre missionnaire avec ferveur et détermination.

Pour rappel, Le Centre international d’évangélisation / Mission intérieure africaine (CIE/MIA) est un ministère d’évangélisation, d’enseignement, d’intercession, de compassion et de mission. Son siège est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Il a été cofondé en 1987 par le pasteur Mamadou Philippe Karambiri et son épouse Marie Sophie, à la suite de révélations divines qu’ils ont reçues en 1980.

Mouvement évangélique international, le CIE est aujourd’hui présent sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso avec plus de 400 églises. Par l’action de son Département missionnaire, il a ouvert des églises au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, en Guinée Bissau, au Ghana, en République Démocratique du Congo, au Cameroun, en France, en Italie, en Belgique et aux Etats-Unis d’Amérique.

Hamed Nanéma

Lefaso.net