L’Espagne subit, depuis quelques jours, la furie de dame nature, avec ces inondations meurtrières qui laissent à ce jour, plus de 211 morts et de nombreuses personnes disparues.

Le Premier ministre espagnol a annoncé ce samedi 2 novembre 2024, que 10 000 soldats et policiers supplémentaires ont été envoyés en renfort (portant à 8 000, le nombre de militaires déployés sur place, et à 10 000 le nombre de policiers et gardes civiles mobilisés), pour participer aux recherches des disparus et aider les sinistrés.

De tragiques inondations qui frappent particulièrement le Sud-est de l’Espagne, avec un bilan établi ce samedi par le Premier ministre qui fait état de plus de 211 morts et de nombreux individus disparus toujours recherchés.

Un bilan qui pourrait, selon des services techniques, s’alourdir, avec ces carcasses de voitures renversées par les flots en furie, qui jonchent les parkings et les rues. Des habitants sans nouvelles de leurs proches multiplient les appels à travers divers canaux tandis que des habitants pris au piège de l’eau appellent également à l’aide.

Selon les officiels, l’une des priorités de l’armée est, et outre la recherche des disparus, de rouvrir les routes pour permettre l’acheminement de l’aide, notamment alimentaire, en dégageant les véhicules et les gravats qui empêchent la circulation, et de rétablir l’ordre dans les communes affectées.

Selon l’AFP, des élans de solidarité se constatent et se poursuivent au sein des populations, notamment à Valence, où des milliers de personnes se retrouvent pour se rendre à pied dans les localités voisines, équipées de pelles et de balais.

Rappelons que cette année a été particulièrement difficile pour de nombreux pays à travers le monde, qui ont connu la « colère » des eaux.

En Afrique, des pays comme la Guinée, le Mali, le Tchad, le Niger…, ont connu des moments très difficiles, du fait des inondations, avec de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels. La rentrée scolaire 2024-2025 a même été repoussée dans certains de ces pays, du fait de la situation.

O.L.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net