Le ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a réaffirmé l’engagement de son département à garantir l’égalité des chances et la crédibilité des diplômes. Il a abordé le sujet ce vendredi 30 mai 2024 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur l’organisation des examens et concours scolaires.
Le ministre de l’Éducation, Jacques Sosthène Dingara, a annoncé pour la session des examens et concours scolaires 2024, l’inscription de 728 264 candidats. « Les examens de la session de 2024 enregistrent un total de 728 264 candidats inscrits dont 402 602 filles et 325 662 garçons contre un effectif total de 753 606 en 2023. On constate une baisse des effectifs de 25 342 candidats par rapport à 2023 », a-t-il indiqué.
Une baisse des candidats au CEP et au Bac contre une hausse au BEPC et EFTP
Selon le ministre en charge de l’Éducation, les différentes inscriptions aux examens et concours sont les suivantes : 360 340 pour le CEP, dont 198 364 filles et 161 976 garçons. Les candidats au BEPC sont eux, au nombre de 220 158, dont 130 497 filles et 89 661 garçons. Quant à ceux du BEP et du CAP, ils sont respectivement au nombre de 16 573 et de 10 426 candidats.
Pour le Baccalauréat, le nombre de candidats s’élève à 120 767 dont 57 745 garçons et 63 022 filles. Si l’on enregistre une baisse de 15 957 au niveau des candidats du CEP, et une baisse de 16 694 des candidats au Bac, il est plutôt constaté une hausse des effectifs de l’ordre de 3 905 candidats pour le BEPC et de 3 404 candidats pour l’Enseignement et formation technique et professionnelle (EFTP).
Les épreuves écrites et orales programmées entre le 4 juin et le 5 juillet 2024
Il a été rappelé que les épreuves physiques et sportives du BEPC, BEP et CAP ont eu lieu du 2 au 16 mai dernier. Quand à celles du Bac, elles ont démarré le 21 mai dernier. Les épreuves écrites et orales sont elles programmées entre le 4 juin et le 5 juillet 2024, en fonction des examens concernés.
Le ministre a également évoqué la nécessité de l’implication des forces de défense et de sécurité, ainsi que de divers acteurs pour assurer à la fois la sécurité des candidats et leur offrir de meilleures conditions de composition.
- « Nous invitons les citoyens et tous ceux qui seront dans un besoin d’information ou de dénonciation de bien vouloir appeler le numéro vert 80 00 12 66 », Jacques Sosthène Dingara, ministre de l’Éducation
« Sur le plan organisationnel, retenez que plusieurs activités préparatoires ont été réalisées pour garantir le bon déroulement des examens et tous les moyens sont engagés pour relever les défis humains et logistiques avec les garanties de sécurité, de bonne organisation et d’administration des épreuves. Nos services sont engagés et organisent minutieusement le déploiement des cantines dans les différents centres d’examens. Tout cela s’organise avec une extrême délicatesse. Dans ce travail d’organisation des examens, nous bénéficions de la coopération et de la collaboration des forces de défense et de sécurité, des gouverneurs, des parents d’élèves, de la presse, etc. », a assuré Jacques Sosthène Dingara.
SIGEC, une innovation locale de l’organisation des examens scolaires
Le ministre de l’Éducation a aussi mentionné que l’intervention du Système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC), tout au long du processus de l’organisation, consiste à une gestion plus efficace desdits examens. Il a présenté le SIGEC comme étant une application qui permet de gérer l’ensemble des examens scolaires à partir d’une seule plateforme, soulignant que cela est une importante innovation expérimentée depuis l’année dernière.
À en croire le ministre, le SIGEC qui a fait ses preuves, a été amélioré en prenant en compte les insuffisances constatées à la dernière session. Il confie également que des séries de formation portant notamment sur les modules inscriptions, organisation, administration, ont été dispensées aux différents acteurs. Aussi, des points focaux SIGEC au niveau de chaque région ont été identifiés et formés dans le but d’apporter assistance à ceux qui rencontreraient des difficultés.
Concernant, le budget alloué à ces différents examens, il est évalué à 23 243 154 000 francs CFA, réparti entre les différents niveaux. Le ministre a souligné une légère baisse par rapport à l’an 2023.
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Hamed Nanéma
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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