Un peu partout dans les villes, les autorités communales érigent des ralentisseurs sur les routes afin d’assurer une bonne sécurité routière. Toutefois, force est de constater que beaucoup ont été construits de manière anarchique, sans respect des normes en la matière, ce qui, au lieu d’être utile, cause de nombreux accidents et détruit les engins routiers. Ce vendredi 29 mars 2024, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont souhaité du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des éclaircissements sur ce sujet.
« Par définition, un ralentisseur est un obstacle physique que l’on dresse sur la route pour contraindre l’usager à ralentir, au regard de certaines contraintes qui peuvent être liées à l’infrastructure ou à son environnement. C’est d’abord conçu pour la sécurité des usagers. Ces ralentisseurs sont encadrés par un décret qui définit les dimensions et bien d’autres caractéristiques », a rappelé le ministre Roland Somda.
Toutefois, qu’ils soient à dos d’âne ou de forme trapézoïdale, certains ralentisseurs constituent en bien des égards, un danger bien plus qu’une aide. Et des dires du ministre, ce constat des députés de l’ALT est une triste réalité car dit-il : « lorsqu’ils sont bien érigés, en passant dessus, on ne doit pas sentir les chocs qu’on ressent. »
En attendant que ceux à venir soient construits conformément au décret qui les régit, une campagne de destruction des « mauvais » ralentisseurs sera organisée pour mettre fin au calvaire des usagers. « En 2018, il s’est mené une campagne qui avait permis d’en détruire 213. C’est une opération à réactualiser, en collaboration avec le ministère en charge des infrastructures. Nous allons recenser les points critiques qui existent et envisager des opérations. Les ralentisseurs qui ne respectent pas les normes seront tout simplement détruits », a promis le ministre.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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