Floby et la musique, c’est une odyssée d’amour. Il l‘a apprise auprès de sa grand-mère, une merveilleuse chansonnière burkinabè. A son enfance, ses parents voulaient qu’il soit un commerçant. Mais il fera le choix de la musique. Cette voie, au lieu d’être son paradis s’est révélé être un purgatoire. Ses parents le laisseront tomber en effet. Pourtant, il avait raison. Depuis 15 ans maintenant, il tient haut le drapeau de la musique burkinabè.
Floby, c’est aussi six albums. Le dernier en date est « Wakato », sortie le 30 juin 2021. Si au Burkina l’artiste n’a plus rien à démontrer, à l’international c’est un fiasco. Il peine à s’imposer. Loin de là, il ne désespère pas. Pour lui, rien n’arrive avant son heure. L’homme continue d’espérer et travaille fort pour y arriver. Déjà, pour la promotion du nouvel album, des dates de concert sont fixées en Côte d’Ivoire.
En dehors de la musique, Floby assume des responsabilités coutumières. Il est le ministre de l’ambiance de son village natal Andemtenga, province du Kouritenga dans la région du Centre-Est. C’est une fonction qu’il assume avec honneur. Malgré tout, l’artiste est disponible pour son pays, partout où l’on a besoin de lui, même pour faire la guerre. « Si on m’appelle, je vais essayer », a-t-il indiqué. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste PARE (vidéo)
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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