C’est un soulagement pour les Burkinabè vivant à New-York. Ils disposent désormais d’un consulat général au quartier Harlem. L’ouverture est intervenue ce samedi 29 septembre 2018, par le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. A l’occasion, le chef de la diplomatie burkinabè a procédé à l’installation du nouveau consul général, Alain Compaoré.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, il s’agissait de concrétiser une promesse du président du Faso qui avait souhaité que les Burkinabè de New-York aient une représentation digne de leur pays. Cela est désormais une réalité à Harlem, dans un quartier ou réside la majorité des immigrés africains vivant à New- York, dont les 15 000 Burkinabè.
Quid du vote des Burkinabè de l’étranger ?
Cette cérémonie a servi de cadre au ministre des Affaires étrangères et aux Burkinabè de New- York d’échanger sur l’actualité du pays, notamment sur la révision du code électoral qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Sur ce sujet, Alpha Barry a confié à ses interlocuteurs : « La révision du code électoral n’est pas une volonté du gouvernement d’écarter les Burkinabè de l’extérieur (…).
Sur la question du passeport, certains d’entre vous ont des problèmes de renouvellement, bientôt des machines seront disponibles au niveau du consulat pour l’établissement du passeport biométrique », a-t-il annoncé. Puis de poursuivre, que le président du Faso s’est résolument engagé pour le vote des Burkinabè à l’extérieur et un vote en masse. « La preuve, c’est qu’on procède à l’ouverture des différents consulats. Nous avons ouvert une ambassade au Gabon, un consulat général à Soubré en vue de permettre aux Burkina qui sont plus nombreux dans la zone de Soubré de pouvoir voter », a-t-il soutenu.
Face à la menace terroriste, les Burkinabè de New-York inquiets, ont évoqué la situation sécuritaire du pays au cours de cette rencontre. « Ce n’est pas parce qu’on entend des attaques ici et là, qu’il n’y a pas un travail qui se fait », a signifié Alpha Barry, avant de noter la nécessité pour les Burkinabè d’être forts et unis dans cette lutte de longue haleine.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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