Le pays des Homme intègres commémore le troisième anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Trois ans et toujours rien du côté de la justice. Franck Sia, président de l’Association des blessés de l’insurrection populaire, ne passe pas par quatre chemin pour indexer l’institution judiciaire qui est à la traine. Lisez !
« Chaque fois que nous avons rencontré le gouvernement, ils ont été dans la même dynamique que nous pour dire qu’ils veulent la justice. Est-ce des déclarations politiques ? Personne ne peut savoir. Sont-ils sincères ? A eux de le prouver. Mais ils ont toujours dit que la justice est indépendante. La preuve est qu’on a commencé à observer des choses.
J’ai toujours dit que les libérations provisoires sont des libérations arrangées. Le vrai terme, au lieu de dire provisoire, il faut dire arrangée. Et il faut dénoncer ces genres de personnes. Au temps du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), l’ancien
régime, on a entendu parler des juges acquis. Ces juges acquis sont-ils toujours à leurs postes ? Personne ne sait. Safiatou Lopez a eu une fois à dire que la justice doit faire sa propre insurrection. Les gens l’on combattu.
Mais nous pensons qu’il faut faire une insurrection dans ce milieu-là, car il y a des politiciens déguisés en juges. Il y a véritablement des juges corrompus. Il y a des écrits que vous la presse vous connaissez. Nous pensons qu’il faut véritablement assainir le milieu pour que le peuple burkinabè ait une justice au service du peuple et non une justice au service des riches. »
Source: LeFaso.net
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