Il s’est déroulé à Ouagadougou, le jeudi 6 octobre 2016, un atelier de validation du rapport d’étude sur la stratégie de communication de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB). Cet atelier, qui a regroupé une quinzaine de participants, a été présidé par le Directeur général de l’entreprise, Lucien Carama
Il n’y a pas de manquement au niveau de la communication à la Loterie nationale Burkinabè (LONAB). « Nous avons adopté courant 2016, un plan stratégique qui nous recommande de revoir notre manière de communiquer. Sinon, nous communiquons beaucoup (…). Mais il faut au moins codifier et demander le soutien des professionnels de la communication pour nous aider à faire ce travail. Et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui », a expliqué le directeur général de la LONAB, Lucien Carama. Il a rappelé en outre que l’entreprise utilise deux type de communication, institutionnelle et commerciale.
De ce fait, il était important pour eux d’essayer de codifier pour que ces deux communications ne s’entremêlent pas. A l’écouter, la mission de la loterie nationale consiste à soutenir l’Etat pour le développement économique et social, et à collecter l’épargne par la vente des jeux du hasard. Il par ailleurs rassuré que dès l’adoption du plan stratégique, il est prévu une réunion avec les collègues, conseillers et les différents directeurs pour procéder à sa mise en œuvre.
C’est l’ancien ministre de la culture, Dr Mahamoudou Ouédraogo qui était chargé de mener l’étude. Il a lui aussi, fait appel à Issaka Sourwema en tant que consultant en communication. Pour ce dernier, la LONAB est une entreprise qui communique. « C’est ce qu’elle a toujours fait. La seule différence avec l’approche que nous avons, c’est qu’il y’avait le souci de réorganiser, de rendre plus vigoureux, de codifier des choses qui se font déjà », a-t-il fait comprendre.
Et de préciser, « c’est pour dire que nous n’avons pas fait cette stratégie à partir de rien. C’est à partie de quelque chose, de l’existant que nous avons essayé d’apporter de la plus-value et de la valeur ajoutée au travail ». Ainsi, après un diagnostic des lieux, à savoir ce qui existe, les problèmes auxquels la LONAB est confrontée, les experts ont formulé des recommandations. Mettre le maximum de stratégies pour atteindre la cible, car est variée.
M. Ouédraogo est parti d’un exemple concret pour mieux illustrer ses propos. « Par exemple, moi je consulte plus les journaux en ligne. D’autres par contre, c’est la télé qui les intéresse. Donc, si vous vous focalisez uniquement sur la radio, ou la télévision, alors qu’il y’a des cibles qui s’intéressent à d’autres types de médias, le problème peut se poser », a-t-il signifié. Et d’ajouter : « En plus de ce qu’on faisait avant, aujourd’hui, il faut intégrer le multimédia en termes d’information et de communication vis-à-vis du public. Mais également en termes de création de jeu qui auront pour canaux, les téléphones cellulaires. Car la clientèle traditionnelle de la LONAB prend de plus en plus de l’âge. Et si vous regardez les jeunes, ils sont de moins en moins présents dans l’éventail de la clientèle de la LONAB ».
Or, poursuit-il, qui dit jeune, dit systématiquement utilisation du téléphone portable. Afin de capter les clients potentiels, il a invité le premier responsable de l’entreprise à travailler à ce que le téléphone cellulaire et l’internet puissent être intégrés comme outil. Toute chose qui permettra à tout un chacun de trouver son compte en termes d’informations et de jeux.
Source: LeFaso.net
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