Le président du Conseil supérieur de la communication a rendu, dans la matinée du mardi 26 juin 2018, une visite de courtoisie au patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Désiré Comboïgo et Newton Ahmed Barry ont évoqué les défis organisationnels des élections qui se présentent aux deux structures.
Les défis électoraux ont été au centre de la rencontre entre le président du CSC et de la CENI dans la journée du mardi 26 juin dernier.
Nommé récemment intérimaire à la présidence du CSC, Désiré Comboïgo a entrepris d’aller parler des questions électorales avec Newton Ahmed Barry. « Cette visite s’inscrit dans le cadre des relations institutionnelles qu’il peut avoir entre le CSC et la CENI. Nous avons tous des missions qui se complètent. Il est donc bon qu’on se rencontre, qu’on échange sur les perspectives, comme vous le savez, qui sont en train d’évoluer et se préciser et prendre langue », a-t-il indiqué à sa sortie d’audience.
Des missions effectivement complémentaires
« Nous avons parlé des indispensables collaborations que nous devons avoir ensembles et qui sont instituées par la loi en ce qui concerne la conduite des élections », a ajouté Newton Ahmed Barry. Il a en outre précisé que « les rôles sont très bien définis. Le CSC s’occupe des questions de communication et de régulation de la communication au moment du processus. Au niveau de la CENI, la communication est un élément essentiel parce qu’il faut permettre aux citoyens d’être justement informés sur les enjeux. Un vote est d’abord l’information avant la décision. C’est pour cela que les deux institutions collaborent sur cette matière électorale ».
Le vote des Burkinabè de l’extérieur…
L’un des défis majeurs est le vote des Burkinabè de l’extérieur. Promis depuis des années aux ressortissants du Pays des hommes intègres vivant hors du territoire national, ce vote n’est toujours pas été une réalité. Pour l’occasion, Newton Ahmed Barry a livré des explications : « On va engager le processus mais on attend que la loi soit votée. Tant que la loi n’est pas votée, le mécanisme ne peut pas être mis en œuvre. Le chef de l’Etat a annoncé récemment à la presse que cette semaine, normalement, il devrait convoquer encore la majorité et l’opposition pour discuter de la loi sur laquelle la CENI a fait un certain nombre de propositions qui demandent d’abord à être adoptées par le Conseil des ministres avant d’être envoyées à l’Assemblée nationale. Nous sommes donc en attente de cette loi ».
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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