Organisée ce vendredi 11 mai 2018, la première conférence de presse du gouvernement, au titre de l’année 2018, a servi de cadre aux hommes de médias, pour arracher quelques mots au ministre de la Communication sur deux grandes questions qui défraient la chronique ces derniers temps.

Organisée ce vendredi 11 mai 2018, la première conférence de presse du gouvernement, au titre de l’année 2018, a servi de cadre aux hommes de médias, pour arracher quelques mots au ministre de la Communication sur deux grandes questions qui défraient la chronique ces derniers temps.

Parlant de la délocalisation du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement soutient qu’il est question de rapprocher davantage les gouvernants des populations. « Si une région du Burkina se sent dans une position délicate, il est nécessaire de lui réaffirmer son appartenance à cette entité qu’est le Faso. J’ai la conviction que le fait de tenir un conseil des ministres à Djibo, à Fada ou à Dédougou peut permettre à ces localités, qui sont en situation délicate, de sentir que nous formons une seule entité », a-t-il expliqué. Puis de poursuivre : « Nous ne sommes pas en campagne électorale. A aucun moment, les conseils des ministres seront alignés les uns après les autres. Pour les questions de coûts, ne vous en faites pas, il y aura aucun excès ».

« A moins que l’on veuille que les ministres aillent à pied au boulot »

Réagissant sur l’acquisition de nouveaux véhicules, le ministre Dandjinou souligne que la demande d’acquisition de véhicules au profit des membres du gouvernement date de 2016. Les véhicules de marque Peugeot 407 acquis en 2010 n’étant plus en bon état (plus de la moitié est posé au garage), il y avait nécessité, selon le ministre, de renouveler le parc automobile, « à moins que l’on veuille que les ministres aillent à pied au boulot », a-t-il ironisé.

Rémis Fulgance Dandjinou précise qu’il s’agit de 35 véhicules Talisman, cinq pick up et 19 V8. Parlant des véhicules V8, il souligne qu’ils sont destinés aux gouverneurs et à deux ministères, notamment, ceux de la Santé et de l’Enseignement de base, qui sont permanemment en mouvement. Le reste, dit-il, est gardé au niveau du parc, et servira selon les besoins exprimés par certains ministères et institutions.

Nicole Ouédraogo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net