Le premier ministère a tenu ce mardi 13 février 2018 à Ouagadougou, un atelier de validation du programme d’urgence pour la mise en place d’une unité industrielle dans les secteurs porteurs de l’économie. Ce programme d’urgence permettra entre autres la création d’emplois décents, l’accroissement du taux de transformation des produits locaux et la réduction du taux de dépendance du Burkina Faso en matière d’importation selon Bamory Ouattara, Secrétaire Général du Premier ministère représentant le Premier ministre Paul Kaba Thiéba à cet atelier. Au cours de cette rencontre, les principaux participants devront proposer des solutions qui serviront à la mise en œuvre du plan opérationnel du programme d’urgence et enfin valider ce programme qui selon Bamory Ouattara, servira à la réduction du taux de pauvreté au Burkina Faso.
Réduire le taux de pauvreté et booster l’économie industrielle à travers l’accroissement du taux de transformation des produits locaux, la diversification et l’accroissement des exportations manufacturés, sont entre autres défis que s’est fixé le premier ministère. Pour relever ce défi, il a tenu un atelier de validation du programme d’urgence pour la mise en place d’une unité industrielle dans les secteurs porteurs de l’économie.
- Bamory Ouattara Secrétaire Général du Premier Ministère
Et selon le Secrétaire général du premier ministère, Bamory Ouattara, ce programme a plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres :
• De la réalisation du deuxième objectif spécifique de l’axe trois du Plan National de Développement Economique et Social PNDES ;
• De la création d’une dynamique des filières à fort potentiel de création d’emplois et de richesse ;
• De la création d’emplois décents ;
• De la réduction du degré de dépendance du Burkina Faso au niveau des importations.
- vue des participants à l’atelier
A l’en croire, la préoccupation principale est d’assurer une croissance forte et créatrice d’emplois à travers la transformation des produits locaux. « C’est pourquoi les secteurs prioritaires qui ont été sélectionnés l’ont été sur la base de leur potentiel de création d’emploi, la disponibilité de matière première et leur potentiel d’exportation » a laissé entendre le Secrétaire Général du premier ministère.
Ainsi donc, plusieurs secteurs ont été choisis pour aboutir aux objectifs visés. Il s’agit entre autres des carrières matériaux de constructions, du textile, fruits et légumes.
Ainsi donc, après validation de ce programme d’urgence, plusieurs résultats sont attendus selon Bamory Ouattara. Il s’agit entre autres de :
• La création de quatre-vingt-trois mille cinq cents emplois directs grâce aux unités de production qui seront mises en place et six cents vingt mille emplois indirects grâce au développement des activités des différentes unités industrielles ;
• La relance des exportations des produits manufacturés ;
• La réduction des importations visant à améliorer les activités commerciales ;
• L’amélioration des recettes fiscales de l’Etat pour le financement de ses politiques sociales visant toujours à la réduction de la pauvreté au sein de la société.
- Vue ensemble des participants
Au sortir de cet atelier, les participants auront à :
• valider le document de programme proposé par les experts
• Se prononcer sur le diagnostic global et sectoriel,
• proposer des solutions pour atténuer les contraintes qui seront relevées et proposer le plan opérationnel de mise en œuvre.
Milaine Tiendrebeogo (stagiaire)
Le faso.net
Source: LeFaso.net
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