Le Commissaire de Rachid Yacouba Sié Palenfo a dédicacé, le jeudi 19 octobre 2017, sa première œuvre littéraire intitulée « Sécurité au Burkina Faso : Alerte précoce, de la réforme de la Police nationale à la réforme du secteur de la sécurité ».
A quelques jours de l’ouverture du Forum sur la sécurité nationale, le Commissaire Rachid Yacouba Sié Palenfo apporte sa contribution aux réflexions qui seront menées durant ces assises. En effet, il a porté sur les fonts baptismaux sa première œuvre littéraire sous le titre : « Sécurité au Burkina Faso : Alerte précoce, de la réforme de la Police nationale à la réforme du secteur de la sécurité ».
Actuellement à l’école militaire Saint-Cyr de France, l’auteur était représenté par le Commandant de la Compagnie républicaine de sécurité, Edmond Tapsoba. L’œuvre, 179 pages, est composée de trois parties. « Les axes stratégiques pour le repositionnement de la police nationale », « l’amélioration des relations publiques » et « les enjeux de la réforme du secteur de la sécurité intérieure au Burkina Faso ».
« Dans la première partie, l’auteur aborde la question de la fragilité du Burkina avec un climat délétère. Il y identifie les principaux défis, menaces à la sécurité intérieure. En matière de défis, il relève l’incivisme, les conflits intercommunautaires », a résumé Edmond Tapsoba. Avant d’ajouter que dans la seconde partie, le commissaire Palenfo revient sur l’historique de la police, son organisation, ses forces et faiblesses et formule des recommandations. La troisième et dernière partie parle de la nécessaire réforme du secteur de la sécurité. Selon lui, le système sécuritaire du Burkina Faso comporte des insuffisances qui favorisent les attaques terroristes.
Le parrain de la cérémonie, le colonel-major de Gendarmerie Jean-Pierre Palm a félicité l’auteur pour son courage d’indexer les failles du système sécuritaire du Burkina. « La rivalité entre policiers et gendarmes est un faux problème. Il s’agit d’un conflit entre individus et non d’institutions. Les deux corps sont complémentaires. La réforme du secteur a été abordée avec un zoom sur les koglweogo. On est géré par des hommes qui ne sont pas de la sécurité et il nous appartient de leur montrer ce que c’est », a dit le parrain.
Major de sa promotion, l’auteur a soufflé ses 27 bougies le 16 octobre 2017. Il suit actuellement à l’école militaire Saint-Cyr de France avec quatorze autres camarades de pays différents.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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