Finie la journée continue dans les établissements scolaires du Burkina. Ainsi en a décidé le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et celui de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, dans un arrêté conjoint signé ce lundi 18 septembre 2017.

Un arrêté conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique pris, ce lundi 18 septembre 2017, fixe les nouveaux horaires de travail dans les établissements scolaires. Ainsi, dans les structures d’éducation préscolaire, les cours vont désormais du lundi au vendredi, de 8h00 à 11h30

Dans les écoles primaires et les centre d’éducation de base non formelle, les cours vont de 7h30 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les élèves auront désormais cours de 7h30 à 12h00. Il n’y a donc pas classe, le mercredi soir.

Pour ce qui est du post primaire et du secondaire, les cours vont de 7h00 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les classes s’ouvrent à 7h00 pour se fermer à 12h00. Il n’y a plus cours, samedi et dimanche. C’est valable aussi pour le préscolaire et le primaire.

Toutefois, dans un article de l’arrêté, les deux ministères précisent que « Dans les localités affectées par des intempéries climatiques ou lorsque les circonstances l’exigent, les horaires des structures éducatives peuvent être fixés par arrêté du Gouverneur territorialement compétent sur proposition du Directeur régional en charge de l’Education nationale concerné ».

L’on se rappelle que c’est le 15 septembre 2015 que le gouvernement burkinabè avait institué la journée continue dans l’administration burkinabè. Le décret pris à l’époque visait « l’amélioration de l’organisation du travail et du rendement, la réduction de la facture énergétique et des dépenses courantes ainsi que la promotion de l’investissement et de l’emploi dans le secteur tertiaire ».

Mais dans le domaine de l’éducation, cette décision avait été critiquée par les syndicats de l’éducation qui trouvaient qu’elle avait été prise à « la hâte et de façon unilatérale ». Après quelques mois de mise en œuvre, les principaux syndicats tels que la F-SYNTER, le SYNATEB, et SNEA-B et le SATEB avaient dénoncé les effets de cette journée continue sur les performances des élèves : somnolence, absences et retards, manque de temps pour réviser, etc.

Le présent arrêté, qui sera sans doute le bienvenu aussi bien chez les enseignants que chez les apprenants, entre en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2017-2018 et abroge ainsi l’arrêté conjoint n°2015-0004/MENA/MFPTSS du 11 janvier 2016 portant organisation des horaires de travail des structures éducatives de l’Education de Base.

Herman Frédéric Bassolé

Lefaso.net

Source: LeFaso.net