Ceci est un droit de réponse du Groupe municipal du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) sur ce qu’il qualifie d’aveux de « complot et de malveillance de l’UPC et de son président, Zéphirin Diabré ».
Dans sa parution du 26 avril 2017, le journal électronique, Lefaso.net publie une interview dans laquelle Zéphirin Diabré, le Président de L’UPC, fait un aveu complet des méfaits des conseillers municipaux de son parti au sein du conseil municipal de la ville de Ouagadougou.
Répondant à une allusion du journaliste à propos des contacts qu’il a pris avec les commerçants des différents marchés de la ville, en vue de les mobiliser contre la révision des prix des loyers des boutiques de la Mairie, Monsieur DIABRE a déclaré sans ambages : « Non, je surfe pour les camarades qui constituent l’opposition municipale. Nous avons une opposition municipale et nous voulons renverser démocratiquement le Maire et prendre sa place ».
Merci au Président de l’UPC d’avouer ainsi publiquement que le but véritable de toute la mascarade orchestrée par son parti au sein du conseil municipal de la ville de Ouagadougou, de même que ses visites aux commerçants de la ville, est « de renverser le Maire » Armand BEOUINDE « et prendre sa place ».
Les commerçants et les habitants de Ouagadougou se doutaient déjà que ce n’était pas pour leurs intérêts que l’UPC faisait tout ce tintamarre autour de la question des loyers des infrastructures municipales.
Maintenant ils savent très pertinemment, après les aveux de Zéphirin Diabré, qu’il s’agissait purement et simplement d’un complot politique pour prendre la place du Maire.
C’est d’ailleurs à cause de l’évidence des intrigues et de la malveillance de l’UPC que l’Association des Jeunes Commerçants Détaillants de Ouagadougou a tenu une conférence de presse pour se démarquer du comportement déshonorant de Zèph et de ses larbins.
Monsieur le Président de l’UPC, en démocratie, vous avez le droit, reconnu par tous, de vouloir remplacer le Maire de Ouagadougou et même le Président du Faso, mais cela n’est faisable que par les urnes. Maintenant que les élections sont passées vous devez jouer votre rôle d’opposant qui n’est pas de déstabiliser, en renversant pour emprunter vos propos putschistes, mais de constituer une force de proposition alternative. C’est une faute politique et morale d’agir de la sorte.
Sachez que la démocratie, que vous évoquez pour justifier vos mouta-mouta politiques, a une règle simple qui consiste à respecter les délais que la loi a fixés au mandat d’un élu. En l’occurrence cinq ans, même pour ceux que vous voulez remplacer avant terme.
Ce comportement nous rappelle tristement l’argument facile que vous avez donné aux putschistes du 16 septembre 2015 en exhibant des prétendus fausses cartes d’électeurs qui se sont révélés en réalité être un montage grossier. Pour ce forfait, nous pensons que vous devez être entendu en tant que suspect sérieux sur ces évènements.
Vous pouvez vous fendre de toutes les turpitudes politiques possibles, vous pouvez organiser toutes sortes de meeting mais vous ne pourrez jamais renverser les institutions du Faso comme vous le souhaitez et comme vous le proclamez publiquement parce que les ouagalais et les burkinabè ne vous suivrons pas dans cette aventure. Ce que les urnes ne vous ont pas donné, inutile de le recherche par la subversion.
Que l’UPC, son président et ses conseillers municipaux respectent les lois et règlements de la République. Qu’ils patientent et attendent sagement 2020 pour solliciter l’onction du peuple qui, certainement, le leur refusera encore une fois en raison de leur déficit de crédibilité.
Qu’ils se gardent des bassesses politiques, du genre de celles dont ils se sont rendus coupables au sein du Conseil municipal de Ouagadougou.
Qu’ils cessent de jouer aux pyromanes, menteurs et affabulateurs, aux oiseaux de mauvais augure, qui souhaitent que le Faso brule, et qui appellent leurs militants à des messes-meeting pour faire des libations et des incantations sataniques pour le malheur des burkinabè.
Voilà un intellectuel formé à Harvard, qui a servi dans les hautes sphères de l’administration onusienne et dans des grandes multinationales qui veut venir expliquer aux burkinabé que tous leurs problèmes peuvent être réglés en une année alors que toutes les sources de financement avaient été fermées pendant la transition.
Qu’ils se détrompent. Les burkinabè ont tous envie que les choses changent mais pas au prix d’une déstabilisation orchestrée par des opposants assoiffés de pouvoir.
Le bouleversement que le peuple burkinabè a assumé en 2014 était justifié par les crimes de sang de Blaise Compaoré, par sa tentative de patrimonialisation du pouvoir et surtout par sa volonté avérée de créer une dynastie Compaoré pour gouverner le Burkina à perpétuité.
Ces maux que les burkinabè ont combattus ne sont plus d’actualité. Le changement amorcé est manifeste avec le Programme National de Développement Economique et Social du Président Roch Marc Christian Kabore.
Alors, que les djinamori politiques qui disent qu’ils auraient pu tout changer en une année sans moyen, arrêtent de divertir les burkinabè et qu’on laisse les Hommes Intègres travailler et s’investir pleinement pour la renaissance d’un Burkina Faso prospère.
Pour le Groupe municipal MPP,
le Premier vice-président
Joseph OUEDRAOGO
70 26 36 14
Source: LeFaso.net
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