Le Centre de recherche panafricain en management pour le développement (CERPAMAD) a tenu ce vendredi 24 mars 2017 sa première réunion du Conseil scientifique de l’année académique 2016-2017. Objectif, définir les orientations et les modalités de mise en œuvre de la politique de formation et de recherche du centre pour cette année académique.

Le Centre de recherche panafricain en management pour le développement (CERPAMAD) s’est inscrit non seulement dans une dynamique de recherche de l’excellence, mais aussi de professionnalisation de ses filières de formation. Pour ce faire, il doit sans cesse œuvrer à améliorer le contenu de ses formations, d’où l’importance de la réunion du conseil scientifique ce vendredi 24 mars 2017.


« Il y a ce qu’on appelle les outils de gouvernance qui s’inscrivent dans une logique de bonne gestion, mais aussi de qualité du système de formation que nous avons. Le conseil scientifique nous permet de passer en revue l’ensemble des prestations qui sont données, mais aussi d’orienter, de guider et de faire en sorte que la formation soit une formation de qualité. », précise le Dr Félix Compaoré, directeur académique du CERPAMAD.

Entre autres points qui seront abordés au cours de ce conseil scientifique, l’application du système Licence, master doctorat au sein du CERPAMAD, le passage en revue des programmes afin de les formaliser pour qu’ils respectent les normes standards de l’enseignement supérieur, le système d’évaluation des acquis professionnels que l’institut veut mettre en place. Selon Moumouni Séré, directeur général du CERPAMAD, ce système permet de valoriser les acquis d’un professionnel qui travaille déjà dans un domaine donné, afin de lui permettre dans le cadre du système LMD, de postuler directement à des formations à un certain niveau après évaluation de son expérience sur le terrain professionnel.


Le conseil scientifique examinera également un point relatif à la soumission de diplômes de droit, notamment en fiscalité appliquée, marché public et de comptabilité à l’homologation par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Une homologation chère au CERPAMAD et qui lui permettra d’asseoir encore plus sa crédibilité « Nous sommes dans un espace, le CAMES. Partant de là, tout établissement d’enseignement supérieur qu’il soit privé ou public devrait faire homologuer ses diplômes par le CAMES. Il faut pour cela présenter des programmes, des volumes horaires qui respectent les normes et qui respectent un certain nombre de directives que le CAMES a données. », souligne le Dr Félix Compaoré.

En rappel, le CERPAMAD est un institut de formation supérieur privé qui a ouvert ses portes en 2005. Il s’est spécialisé en sciences juridiques et politiques et en sciences économiques et de gestion.

A en croire son directeur général, M. Moumouni Séré, le CERPAMAD « contribue à démocratiser la formation professionnelle au Burkina Faso. » Et l’ambition du CERPAMAD, c’est de contribuer à travers ses programmes de formations spécialisées, à la qualification des jeunes pour permettre leur employabilité.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)

Lefaso.net

Source: LeFaso.net