Le Président de l’Assemblée nationale de la France, Claude Bartolone effectue une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina. A sa descente d’avion, ce mercredi 22 mars 2017 à l’aéroport international de Ouagadougou, il a été accueilli par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale burkinabè, Bénéwendé Sankara. Pour l’hôte de marque, cette visite vise à renforcer les relations entre nos deux pays et particulièrement entre les parlements français et burkinabè.
L’axe Ouagadougou-Paris se porte bien. Et la visite de 48 heures du président de l’Assemblée nationale de la France, Claude Bartolone, au Burkina vise à renforcer davantage ces liens historiques de coopération entre les deux pays. « Ce moment va nous permettre de renforcer les relations qui existent entre nos deux assemblées, nous avons des échanges réguliers pour permettre de renforcer la démocratie en étant au côté de l’Assemblée burkinabè pour former un certain nombre de fonctionnaires, les amener à se familiariser avec les différentes procédures administratives », a confié Claude Bartolone à son arrivée au pays des hommes intègres.
Ce renforcement des relations entre les deux pays passe également par l’intensification des rencontres d’échanges des parlementaires qui sont les représentants des peuples des deux pays. Burkinabè et Français sont tous confrontés au terrorisme et la question sera certainement au centre des échanges au cours du séjour du président de l’Assemblée nationale française. « Lorsque des pays amis et frères sont soumis aux mêmes peines, aux mêmes attaques et aux mêmes difficultés, cela renforce les liens qui existent entre nos deux pays », a expliqué l’hôte français. Il a assuré que la coopération militaire entre les deux pays devrait se poursuivre afin de vaincre l’hydre terroriste. Et pour cela, il appelle à s’adapter à la nouvelle à travers « une réflexion transfrontalière avec un certain nombre de partenaires de la France ».
Affaire Thomas Sankara : « La justice doit faire son travail et la vérité doit triompher »
Cette visite intervient quelques jours après la demande de l’ouverture des archives de la diplomatie française et la levée du secret-défense sur le dossier Thomas Sankara, par le député Pouria Amirshahi du parti socialiste français. Ainsi, la France s’honorerait à aider la justice burkinabè trente ans après la mort de l’ancien président burkinabè, estime-t-il. Interrogée sur cette éventualité, Claude Bartolone a confié que « la justice française est très libre ». Avant de préciser : « Je vous le dis, nous sommes favorables à ce que la justice française puisse répondre à toutes les demandes qui émaneront de la justice du Burkina Faso pour qu’il n’y ait le moindre doute sur les relations qui doivent exister, y compris ce dossier, entre la France et le Burkina Faso. La justice doit faire son travail et la vérité doit triompher ».
Moussa Diallo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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