C’est parti pour la 31e édition de la coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017. Place au Groupe A ou l’on retrouve le Gabon, la Guinée Bissau, le Burkina Faso et le Cameroun. Verdict !

Les panthères du Gabon semblent avoir été remplacées sur le terrain par leurs fantômes lors de ce match inaugural. Pendant 90 minutes, les supporteurs ont espéré des fulgurances d’AUBAMEYANG, des dribbles déroutants d’Evouna, des passes lumineuses et millimétrées de Mario LEMINA le turinois. Mais, rien. L’équipe du Gabon a traversé ce match sans rien montrer à son public qui se demande encore si le Boycott concerne le match ou l’organisation de la CAN. Malgré une réalisation d’AUBAMEYANG au retour des vestiaires, l’équipe des panthères n’a jamais su inquiéter les Bissau Guinéens qu’on voyait comme le petit nouveau de ce groupe.

Qu’est-ce qui peut expliquer une telle apathie, une performance si terne ?

Certes, le Gabon joue à domicile et peut prétexter la pression. Mais soyons sérieux, cette équipe que l’on a vu ce soir manque cruellement de talent et de qualité. C’est bien beau d’avoir un si grand nom comme AUBAMEYANG dans ses rangs, mais son talent ne peut être bonifié que si autour de lui, il y a de véritables manières de ballon. Incapable de battre la Guinée Bissau, les Panthères n’ont pu faire mieux qu’un match nul, au sens propre. Pour le moment, on se demande si le Gabon renaitra de ce marasme footballistique et sortira la tête de l’eau lors du prochain match.

Les « sénateurs » du Burkina !

Le football est un sport qui exige de courir ensemble pour espérer gagner. Les « sénateurs » du Burkina semblent ne pas avoir compris cela. Les 45 premières minutes du match Burkina-Cameroun ont largement été à l’avantage des lions indomptables qui ont dompté les « petits » Etalons pleurnichards. Conséquences, Koffi est abandonné à son sort, Yacouba Coulibaly a souffert le martyre face à l’ailier camerounais Bassogog, Patrick Malo a dû se battre comme un beau diable face aux vagues camerounaises. Les Lions rentraient dans le camp des Etalons comme un couteau dans du beurre. Lorsque les ailiers ne font pas d’efforts défensifs, les latéraux souffrent. Et quand les milieux ne s’occupent pas de défendre, c’est la défense qui en pâtit ! C’est une règle basique en football. Les Etalons ont semblé jouer à un rythme de sénateurs. Logique qu’ils soient menés à la pause par la plus petite des marques.

Encore « Saint Banou » !

En deuxième période, grâce à l’entrée en jeu de Banou DIAWARA et quelques réajustements tactiques, les étalons ont pu sauver l’essentiel en égalisant par Issoufou DAYO. Il faut le dire, le Burkina a été miraculeux sur ce match. Pour la prochaine rencontre face au Gabon, il faut que les lignes bougent sinon les Etalons risquent plus que de se faire bouger !

Habib CISSE

Lefaso.net

Source: LeFaso.net