Le Parti du Peuple Républicain (PPR) fait le constat amer que la situation nationale surchauffe à cause d’un besoin urgent des populations de tourner la page et surtout à cause des revendications sociales tous azimuts notamment dans les secteurs de la santé, de l’économie, etc.

Le PPR reconnait et soutient la nécessité pour les travailleurs de réclamer de meilleures conditions de travail et de vie. Toutefois, le PPR met en garde toutes les parties prenantes contre les menaces pour la paix et la cohésion sociale que représente cette surchauffe de la situation nationale. Le peuple uni a pu vaincre un pouvoir qui a duré plus de 27 ans en faisant bloc autour d’un objectif consensuel, en faisant fi des intérêts partisans et en consentant des sacrifices. Les difficultés socio économiques de tout genre (conditions de travail exécrables, conditions de vie misérables…), au lieu de nous diviser doivent nous unir autour d’un idéal ou d’un objectif consensuel.

Convaincu que les Burkinabè veulent vivre et travailler ensemble dans la paix, le PPR invite toutes les parties prenantes, à s’approprier et à internaliser l’esprit de l’insurrection qui recommande de privilégier avant tout le dialogue et la concertation. En ce qui concerne les grèves déclenchées par le SYNTSHA et le syndicat des services financiers dont les conséquences socio économiques sont énormes, le PPR invite toutes les parties prenantes à poursuivre ou à renouer avec le dialogue et la concertation afin de trouver des solutions réalistes et consensuelles.

Le PPR demande avec insistance, surtout au SYNTSHA de rester toujours aux côtés du peuple burkinabè et d’envisager sérieusement l’instauration d’un service minimum durant ces trois jours de grève afin d‘éviter encore plus des pertes en vies humaines surtout au moment où les Burkinabè font face à cette « nouvelle » maladie appelée « palu dengue ».

Tambi François KABORE

Président du PPR

Source: LeFaso.net