Burkina/Médias : Dans les écoles de journalisme, la radio fait encore rêver

Le 28 novembre 2024, l’ISCOM a remporté l’émission de culture générale « Les Cracks des 65 ans de Radio Burkina » face à ISTIC. Parmi l’équipe de l’ISCOM, il y avait Fadima Cissé, une passionnée de radio. Grâce à sa fidélité à la radio, elle a pu se construire une culture générale qui a d’ailleurs été très déterminante dans leur face-à-face avec ses camarades de l’ISTIC.

Mais la passion de cette fille en deuxième année de communication date de plusieurs années. « J’ai développé ma passion pour la radio en écoutant certaines émissions. Au départ, c’était juste pour me distraire, mais sans m’en rendre compte, cet intérêt s’est transformé en véritable passion », confie-t-elle. Fille d’un journaliste radio, elle dit avoir grandi avec cet amour de la radio en observant son père. « Je le voyais souvent faire des montages et d’autres tâches liées à son métier, et cela ne m’a pas laissée indifférente », a-t-elle laissé entendre.

Des modèles inspirants dans le journalisme radio comme le regretté Nongodo Jean Gilbert Roanga ont ravivé la flamme de cet amour profond qu’elle a pour ce média de masse. A l’ISCOM, elle renforce ses capacités dans l’espoir de devenir une grande voix de radio dans l’avenir. Parce que pour elle, la radio est le média par excellence d’expression et très accessible à tout moment. « C’est un outil d’information, de divertissement et d’éducation. J’ai toujours eu le désir de contribuer à l’éducation et de donner les informations. Je vois la radio comme un moyen d’accomplissement de cette mission », a-t-elle commenté. Et cette journée mondiale de la radio sonne comme un rappel d’engagement qu’elle a pour ce média.

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Sylvain Sakandé, étudiant à l’IPERMIC est l’un des animateurs de Radio campus. Il a pris le virus de la radio en écoutant les voix de Laurent Sadoux et de Christophe Boisbouvier, tous deux journalistes à Radio France internationale (RFI). Et depuis qu’il a mis les pieds dans le département de communication et journalisme à l’université Joseph Ki-Zerbo, il a commencé à se familiariser avec la radio d’école. « La radio me passionne parce qu’elle incarne un pouvoir unique qui est celui de la voix et du son, capable de créer des images dans l’esprit des auditeurs. Elle offre une proximité et une connexion directe avec le public », a-t-il déclaré. En attendant la concrétisation de ce rêve, il poursuit ses recherches dans le cadre de sa soutenance de mémoire de licence. « Ce 13 février, célébrons la force de la voix et du son », a-t-il lancé.

À la différence des deux étudiants, Ifzou Kiemdé est déjà une grande voix de Radio Burkina. Après quelques années de pratique, il poursuit une autre formation à l’ISTIC d’où il sortira conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication. Pour lui, la radio est le seul média qui peut être utilisé partout et à tout temps. « Elle a marqué les esprits et elle va continuer à marquer toujours les esprits. C’est l’un des outils de communication et d’information qui peut vous permettre de faire ce que vous voulez et de l’avoir à vos côtés à tout moment », a indiqué le stagiaire de l’ISTIC.

Pour rappel, la journée mondiale de la radio est célébrée chaque 13 février de l’année. Elle a été entérinée par l’UNESCO le 3 novembre 2011 lors de sa 36e conférence. Cette journée se tient en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies. Le thème de cette année est « Radio et changement climatique ».

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Serge Ika Ki

Lefaso.net