En séjour dans la région des Hauts-Bassins, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité des chantiers d’infrastructures sanitaires et la maternité Guimbi-Ouattara en phase de réhabilitation. Il était accompagné de membres du gouvernement et d’autorités administratives locales.
L’hôpital de référence de Bobo-Dioulasso, le centre thérapeutique et la maternité Guimbi-Ouattara sont les sites qui ont reçu la visite du Premier ministre et de sa délégation.
Sur le chantier de construction de l’hôpital de référence, le chef du gouvernement a indiqué que les travaux sont réalisés à près de 98%.
Ce qui reste, dit-il, c’est la voirie, l’énergie, les équipements, l’acquisition des consommables et les voies d’accès sur le site. Il a rassuré que tout sera mis en œuvre pour que les points restants puissent être comblés dans de meilleurs délais. « L’objectif fixé pour le ministère de la Santé, c’est de faire en sorte que, aussitôt après la réception de cette infrastructure, elle soit fonctionnelle », a-t-il informé. Pour ce faire, il a précisé qu’il y a des questions administratives à régler par anticipation. Ainsi, l’hôpital sera fonctionnel dès la fin des travaux.
Un retard dans la construction du centre de radiothérapie
Le constat sur le chantier du site de la radiothérapie indique, selon le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, un retard de 27 mois.
Toutefois, il rassure que l’entreprise en charge des travaux a pris des engagements pour que juin 2025 soit la date de fin des travaux de l’infrastructure. « Nous avons insisté pour que ce délai soit respecté. Dans tous les cas, nous avons indiqué clairement à l’entreprise que nous allons nous donner tous les moyens de faire respecter ce délai, afin que Bobo-Dioulasso et, partant, la région des Hauts-Bassins, puisse bénéficier de son centre de radiothérapie », a-t-il informé.
Car, pour lui, il est inacceptable qu’en dépit des conditions difficiles dues à l’insécurité, l’État tienne ses engagements et non l’entreprise. « Dans ce contexte, aucune entreprise ne peut se payer le luxe d’un retard au moment où l’État et son peuple, dans l’adversité, tiennent leurs engagements et les entreprises trainent le pas dans la réalisation d’une infrastructure aussi importante et stratégique », a-t-il prévenu.
La maternité Guimbi-Ouattara, un symbole
À la maternité Guimbi-Ouattara, vieille de pratiquement 60 ans, le Premier ministre dit être allé pour saluer un sursaut patriotique. « C’est une action citoyenne des comités de gestion. Un certain nombre de citoyens ont compris qu’en se mettant ensemble, ils peuvent apporter une solution et porter le projet de réhabilitation de cette maternité hautement symbolique dans la ville de Bobo-Dioulasso », a-t-il déclaré.
La spécificité de ce projet, selon le chef du gouvernement, c’est qu’elle est l’une des plus vieilles et porte le nom d’une figure emblématique et historique du Burkina Faso. « Nous sommes venu ici pour saluer cet élan, encourager le personnel soignant qui y travaille dans des conditions loin d’être optimales, ce qui ne le décourage ni ne le démotive point », a félicité le chef du gouvernement.
Jean Emmanuel Ouédraogo a rassuré que le gouvernement sera aux côtés du comité de gestion pour l’aboutissement de ce projet de réhabilitation de la maternité Guimbi-Ouattara. Il a informé que le ministre de la Santé a reçu pour instruction de tout faire pour concrétiser cet élan patriotique. L’ambition, selon lui, c’est que cette maternité symbolique puisse avoir un visage plus reluisant dans un délai raisonnable.
En outre, il souhaite que cette action citoyenne puisse servir d’école, parce que c’est ce message que le chef de l’État a lancé à tous les filles et fils de ce pays, de se mettre debout et de prendre conscience qu’il y a bien des choses que l’on peut faire nous-mêmes. Son souhait est que partout où il y a des difficultés au Burkina Faso, des citoyens de ce pays puissent se mobiliser pour être eux-mêmes la première solution à ces difficultés.
Djaryigo Diarra
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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