Hubert Velud et son défenseur Issoufou Dayo étaient en conférence d’avant match Algérie contre le Burkina Faso, ce vendredi 19 janvier 2024, à Bouaké. Le coach est conscient de l’enjeu mais il ne veut pas qu’il prime sur le jeu. Les Étalons joueront pour la victoire, selon le coach.

« C’est un match très important. On le savait avant la CAN. Moi je l’avais déjà annoncé. Ça sera un match serré. Mais on est prêt. Mon état d’esprit est guidé sur l’aspect du match. C’est un match différent », a déclaré d’entrée le sélectionneur burkinabè.

Il a fait savoir que dès le départ dans l’hôtel après la victoire contre la Mauritanie, lui et son groupe avaient déjà commencé à préparer le match d’Algérie.

Au premier match, les Étalons ont écopé trois cartons jaunes. Le coach a indiqué que son groupe n’entend pas se préoccuper des cartons même si au troisième match cela pourra être préjudiciable.


Une équipe pour contrarier

« On va vraiment mettre en place une équipe pour contrarier l’Algérie. C’est un autre match maintenant. Il y aura une opposition de style. l’Algérie est toujours présente au niveau du jeu et au niveau technique. Il vont vouloir s’imposer dans le match. Nous on sait qu’on est modulable pour s’adapter à un match », a-t-il prévenu.

Est-ce que le joueur de Bournemouth, Dango Ouattara sera de la partie ? À cette question, Hubert Velud a rassuré qu’il va beaucoup mieux et qu’il est sélectionnable pour ce match. Bertrand Traoré, lui, est certain de jouer mais pas 90 minutes.

Quant à Adama Guira, qui a eu de petits bobos après le match contre la Mauritanie, il va bien, selon le coach.

« Je ferai le point avec les joueurs après cette conférence de presse d’avant match », a-t-il laissé entendre.

Le coach Burkinabè connait l’équipe algérienne pour avoir entraîné plusieurs années au Maghreb. « J’ai une histoire avec ce pays mais je vais mettre ça de côté. Il en est de même pour les deux membres du staff qui sont Algériens. Nous on parle toujours de jeu même si les enjeux sont dans les têtes. L’enjeu ne doit pas dépasser le jeu », a-t-il précisé.

Hubert Velud refuse qu’on qualifie le Burkina Faso de favori face à l’Algérie. « On ne peut pas dire qu’on est favori contre l’Algérie. On est peut-être en égalité de chance. Maintenant, le fait que la CAN a lieu au Burkina Faso est particulière pour nous. On ne cessera jamais de le dire », a-t-il nuancé.


On est prêt

Ce qui est sûr, le sociétaire de AS Berkane au Maroc et ses coéquipiers se disent prêts. « On est prêt. Le plus important c’est de bien démarrer. On a joué plusieurs fois contre l’Algérie. On va tout donner pour avoir une victoire demain », a lancé Dayo.

Des dires de Dayo, les Étalons comptent jouer sans pression, parce que les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. « Ça sera un grand match. On est très fier de jouer à Bouaké. C’est une motivation de plus et si on a le public derrière nous c’est un plus. Ça va être un bon match. La vérité c’est sur le terrain », a-t-il conclu.

l’Algérie veut gagner

« L’objectif pour ce deuxième match c’est de gagner.Ça va être un match difficile pour les deux équipes. On connaît le Burkina Faso.Je ne m’autorise pas à juger cette équipe. Juste dire que c’est une bonne équipe. Ses derniers résultats en CAN le prouvent. Sachez qu’il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Voilà la Guinée équatoriale qui a 4 points et premier de leur poule et fait trembler la Côte d’Ivoire », a analysé le coach algérien Djamel Belmadi.


Pour lui, le fait que l’animation offensive de son équipe au match était trop focalisé sur un côté est un concours de circonstances plutôt qu’un plan établi.

« On a été déçus du résultat du premier match. Mais on est concentré sur le deuxième. Comme tous les matchs, il est important et on va tout faire pour le gagner. C’est vrai qu’il va faire chaud. Nous on va tout donner, si un joueur est fatigué, il sera remplacé » a fait savoir le milieu défensif de l’AC Milan, Ismaël Bennacer.

Il a rassuré qu’il se porte mieux après plusieurs mois sans jouer. Il fait de son mieux pour revenir dans son bon niveau. D’après lui, c’est l’esprit d’équipe qui va faire la différence contre le Burkina Faso.


« Aucune équipe ne veut jouer sous pression. Ce qui s’est passé au Cameroun on l’a mal vécu et on a appris de nos erreurs. On gérera mieux cette CAN », a-t-il terminé.

Obissa Juste Mien

LeFaso.net

(Envoyé spécial)

Source: LeFaso.net