Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a présidé ce lundi 19 juin 2023 à Ouagadougou, la première session extraordinaire de l’année 2023 de la Commission de partenariat public-privé.

La session, qui a duré de 9h20 à 10h50, a permis d’examiner la liste des projets retenus consensuellement à inscrire dans la Banque intégrée des projets envisagés en PPP (BIP-PPP) au regard de leur cohérence avec les priorités du gouvernement et les besoins des populations, leur niveau de maturité et leur aptitude à s’exercer en PPP (Partenariat public-privé) qui reste une modalité de la commande publique.

« Cette banque de projets va permettre de pousser au niveau de la réalisation des infrastructures, de sorte que dans quelques années, nous puissions avoir des infrastructures de qualité avec les partenaires privés qui vont nous accompagner ; parce qu’aujourd’hui, l’Etat essaie de faire des efforts comme il peut, mais on a aussi besoin de partenaires privés, qui ont souvent les ressources, l’expertise et qui ont envie de contribuer. Donc, c’est voir comment engager ces partenaires privés-là sur des chantiers prioritaires, de sorte à ce que nous puissions réaliser des objectifs de développement, sans avoir forcement à endetter l’Etat », rend compte à l’issue de la rencontre, le ministre de l’économie, des finances et de la prospective, Dr Aboubacar Nacanabo.


Il a expliqué qu’à ce stade, il n’y a pas de noms de partenaires privés intéressés, il s’agit pour le moment de valider les projets qui vont être mis dans la banque intégrée des projets. « C’est en ce moment que nous allons chercher les partenaires. Pour le moment, nous n’avons pas une liste de partenaires, nous avons seulement une liste de projets, que nous allons présenter aux partenaires. Il y a vraiment des projets très intéressants qui peuvent amener les partenaires à nous accompagner et, bien-sûr, à réaliser aussi des bénéfices », soutient le ministre Nacanabo, pour qui, jusqu’à ce jour, les projets déjà réalisés avec les partenaires privés se passent bien.


Le Premier ministre, lui, se convainc que face à l’amenuisement de l’aide publique traditionnelle au développement et à la rareté des financements concessionnels, les partenariats public-privé se présentent comme une alternative de plus en plus incontournable et indispensable pour la réalisation des projets structurants et la réduction du gap infrastructurel nécessaire à booster la croissance et répondre aux besoins croissants des populations.


O.L

Lefaso.net

Source: LeFaso.net