L’ONG Action contre la faim (ACF) a clôturé, mercredi 25 mai 2022 à Bobo-Dioulasso, les travaux de l’atelier de concertation sur le riz du Burkina. Cette rencontre a aussi servi de cadre d’échanges « B2B » avec des acteurs de la filière riz du Burkina, afin de promouvoir la consommation du riz produit localement.

Débuté le mardi 24 mai 2022, l’atelier a été un cadre de partage de connaissances sur la filière riz. La rencontre avait également pour objectif de créer une synergie autour d’un plan d’action pour promouvoir une meilleure consommation interne et un meilleur accès du riz national au marché.

Selon Cheick Amed Ky, coordinateur ouest d’Action contre la faim (ACF), ce qu’il faut retenir à la sortie de cet atelier, c’est qu’il y a beaucoup d’efforts qui sont déjà faits dans la filière du riz au niveau de tous les maillons de la chaîne de valeurs, au niveau de la production, de la transformation et de la commercialisation. Cependant, ajoute-t-il, des actions peuvent encore être faites pour performer la filière.

Il a également fait savoir que la demande en riz du Burkina existe, au point qu’il est de plus en plus difficile d’en trouver à certaines périodes, surtout le riz paddy qui est de qualité.

Cheick Amed Ky, coordinateur ouest d’Action contre la faim (ACF).

La production aujourd’hui n’arrive pas à combler la demande nationale. Ce qui constitue en son sens une opportunité pour le riz du Burkina. Il faut donc, ensemble avec les acteurs, trouver des solutions durables pour produire du riz de qualité mais aussi permettre à la population du Burkina Faso de consommer du riz du Burkina, en qualité et en quantité.

Les participants.

Pour relever les défis à court terme, Cheick Amed Ky annonce que, dès le mois de juin, ils commenceront des plaidoyers pour déjà mener un certain nombre d’activités au programme et cibler ceux qui pourront permettre de faire la promotion du riz du Burkina, faire mieux connaître ce riz aux populations. En effet, une étude a été menée pour voir si le riz du Burkina est un riz nutritif au niveau de la qualité nutritionnelle par rapport au riz importé. Il s’est avéré que le riz du Burkina n’a rien à envier au riz importé, et que ce riz a beaucoup de qualités et beaucoup d’éléments nutritionnels.

Photo de famille.

Selon Alimatou Ouédraogo/Traoré, participante, cet atelier est le bienvenu. A l’en croire, la rencontre leur a permis, en tant qu’acteurs, de revenir sur la problématique au niveau des différents maillons de la production, de la transformation et de la commercialisation, et de proposer aussi des solutions concrètes pour qu’on puisse relever les défis.

Alimatou Ouédraogo/Traoré, une participante.

Donc pour les acteurs de la filière, dit-elle, « c’est une opportunité de travailler ensemble dans la synergie avec les acteurs pour relever les défis au niveau surtout de la commercialisation, pour que les acteurs et les consommateurs puissent aussi avoir un riz de qualité disponible et accessible. En tant qu’étuveuses, notre objectif est de toujours travailler pour mettre à la disposition des consommateurs un produit de qualité ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré

Lefaso.net

Source: LeFaso.net