Le ministère de la Santé tient ce lundi 26 juillet 2021, la première session de l’année 2021 de son conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Au cours de cette rencontre qui réunit les acteurs du système de santé ainsi que les partenaires techniques et financiers, les échanges vont se mener autour du thème : « Planification en santé, un outil de gouvernance pour un système de santé résilient et des soins de qualité au profit des populations ».

Malgré un contexte difficile marqué par des défis sécuritaire et sanitaire, le département de la santé note des motifs de satisfaction quant à l’offre de soins. En effet, en ce qui concerne la mise en œuvre du plan d’action consolidé 2020, on peut noter des taux de réalisation physique et financière qui sont respectivement de 62,88% et 96,68%.

Pour l’année 2021, le département du Pr Charlemagne Ouédraogo veut relever les nombreux défis qui se présentent. C’est pourquoi au cours de ce CASEM, les participants vont échanger autour du prochain référentiel de santé 2021-2030 qui est en cours d’élaboration, examiner le plan d’urgence pour les hôpitaux en période Covid-19 dans la nécessité du continuum de soins de la communauté avant de l’introduire en conseil des ministres, et enfin faire le point de la riposte contre le Covid-19 notamment en ce qui concerne la vaccination.

Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé

Et pour ce qui est de la vaccination, Pr Charlemagne Ouédraogo affirme que les réflexions seront engagées, pour voir comment engager toute la communauté vers la vaccination, surtout que l’ouverture prochaine des frontières est envisagée. « On ne doit pas rouvrir les frontières avant d’atteindre un certain niveau avancé de la vaccination au risque de voir une situation pandémique reprendre du chemin au Burkina Faso », a-t-il soutenu.

Les principaux challenges pour le département de la santé pour cette année 2021, vont donc consister à réussir la lutte contre le Covid-19 à travers la vaccination et la consolidation de l’ensemble des dispositifs de riposte, mais aussi réussir le pari de la mise en œuvre du plan d’urgence pour les hôpitaux.

Les participants au CASEM

Le ministre de la Santé a encore saisi l’occasion de l’ouverture du CASEM, pour inviter les populations à se faire vacciner, car la vaccination constitue, selon lui, une arme puissante pour permettre au Burkina Faso de reprendre du souffle économique. « Nous sommes à environ 35 000 personnes vaccinées, c’est loin de nos attentes. Et pourtant nous avons tous vécu les conséquences de la pandémie de la Covid-19. Nous devons faire confiance à la science mondiale qui nous a permis aujourd’hui d’avoir un produit efficace pour lutter contre la Covid-19. C’est vrai que la vaccination n’est pas obligatoire, mais votre liberté s’arrête là où commence celle des autres et vous n’avez pas le droit de mettre en danger votre entourage qui risque de faire des formes graves en raison du fait que vous n’êtes pas vacciné », a-t-il plaidé.

Armelle Ouédraogo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net