Le forum des métiers et universités du Burkina, organisé dans le cadre de la journée internationale de l’Afrique et du 46e anniversaire de la CEDEAO, a réuni, ce samedi 29 mai 2021 à Ouagadougou, les élèves des établissements publics et privés des communes de Saaba et de Nagréogo. Un forum au cours duquel, ils ont échangé à bâton rompu avec les responsables du CIOSPB (centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses) et du ministère en charge de la Jeunesse sur les questions de leurs orientations et de l’entrepreneuriat.
Savoir bien s’orienter et faire le bon choix dans le cadre de ses études supérieures en tenant compte de ses futurs projets professionnels n’est pas toujours un exercice facile. C’est pourquoi, il faut savoir s’y prendre à temps en s’informant. C’est cet exercice que l’association de la jeunesse apôtre de la sainte famille (JASFA) a voulu faire en organisant un échange à bâton rompu entre les responsables du CIOSPB et le ministère en charge de la Jeunesse avec les élèves des établissements publics et privés des communes de Saaba (province du Kadiogo, région du Centre) et de Nagréogo (province de l’Oubritenga, région du Plateau central).
- Le directeur de l’orientation et de la formation des jeunes à l’entrepreneuriat (1er à gauche), Mahamourou Zan, et son équipe
Une tribune pour les élèves de pouvoir s’informer auprès du CIOSPB afin d’obtenir tous les détails sur leurs futures études supérieures notamment sur les filières et les financements disponibles ainsi que sur les conditions à remplir pour en bénéficier. Pour la chargée de l’information et de conseil du CIOSPB, Mimina Sawadogo, instruite à cette tâche, après avoir présenté succinctement le CIOSPB, a indiqué que sa structure accomplit plusieurs missions mais s’occupe principalement de l’accès aux filières d’études et à la formation professionnelle et sur les débouchés en matière d’emploi des nouveaux bacheliers et des étudiants.
C’est d’ailleurs le but de leur présence dans ce lieu afin de leur donner les informations qu’il faut, a laissé entendre la chargée de l’information et de conseil, tout en les rassurant que même au-delà de ces échanges, les portes du CIOSPB leur resteront ouvertes pour les accompagner dans le cadre de leurs études.
- Mimina Sawadogo, chargée de l’information et de conseil au CIOSPB
2300 bourses nationales et près de 80 bourses de coopération
En plus de l’aide et l’accompagnement à l’orientation, elle est également revenue sur la question des bourses et les conditions à remplir pour en bénéficier. Pour ce faire, plusieurs types de bourses sont disponibles pour les nouveaux bacheliers et les étudiants notamment les bourses nationales, de coopération, d’excellence et d’indigence mais il faut remplir les conditions, fait-elle savoir. S’agissant du nombre total de ces bourses, Mimina Sawadogo a précisé qu’il y a 2300 bourses nationales et près de 80 bourses de coopération qui sont disponibles chaque année au Burkina.
Les élèves ne pouvant pas bénéficier des bourses, explique-t-elle, l’Etat a aussi pensé en octroyant des aides financières et également des prêts pour ceux qui ont le BAC à plus de 26 ans. A la fin des échanges, la chargée de l’information et de conseil du CIOSPB a conseillé les élèves de bien travailler afin de bénéficier de ces différentes bourses qui permettront de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions.
- Des élèves échangeant avec les responsables du CIOSPB et du ministère en charge de la Jeunesse
Il ne s’agit pas d’abandonner ses études pour aller entreprendre
Au-delà des études, il a été également question d’entrepreneuriat. Et c’est une équipe du ministère en charge de la Jeunesse avec à leur tête le directeur de l’orientation et de la formation des jeunes à l’entrepreneuriat, Mahamourou Zan, qui a « mouillé le maillot ». Tour à tour, ils ont fait savoir aux élèves que quand on parle d’entrepreneuriat, il ne s’agit pas d’abandonner ses études pour aller entreprendre mais de les poursuivre en ayant les sens éveillés.
« Et en allant à l’école, on ne fait qu’aiguiser nos sens, parce que l’entrepreneur doit savoir saisir les opportunités », ont-t-il lancé aux élèves, les conseillant de se mettre encore plus au travail et en ayant une culture d’entreprendre. « Quel que soit le niveau où on se situe, que ce soit en fin d’étude, en cours des études, on peut toujours entreprendre ». Pour terminer, ils ont enseigné aux élèves qu’il faut qu’ils comprennent qu’au-delà de l’éducation formelle, de la formation académique, il faudra qu’ils comprennent qu’ils ne pourront être autonomes que quand ils se donneront aussi les moyens d’aller vers d’autres types d’apprentissage, c’est-à-dire, les apprentissages extra-scolaires.
- Vue des stands des universités présentes au forum
Le forum des métiers et universités a été par ailleurs l’occasion pour les instituts et universités publics et privés de venir aussi parler directement aux élèves sur les formations qu’ils offrent afin de les guider au moment venu.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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