Les responsables de l’ONG Diakonia, actuel gestionnaire du Fonds commun genre (FCG), ont initié, le mardi 27 avril 2021, un atelier de réflexion sur les défis et les perspectives de l’autonomisation économique des femmes et des filles. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la contribution du FCG à la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes 2021. Elle a réuni les partenaires de mise en œuvre, des partenaires stratégiques au niveau national ainsi que d’autres partenaires de Diakonia.
« Les défis et perspectives de l’autonomisation économique des femmes ». C’est autour de ce thème que le Fonds commun genre (FCG) et ses partenaires ont mené la réflexion sur la problématique de l’autonomisation économique des femmes. En organisant ce cadre de réflexion, le FCG entend contribuer à la commémoration de la 164e Journée internationale des droits des femmes. Cette rencontre vise à favoriser des échanges entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes et des filles, pour mieux orienter les interventions du FCG.
Selon le chef de file des partenaires techniques et financiers du FCG, Alexander Widmer, responsable du domaine Gouvernance et Démocratie, le défi de contribuer avec succès à l’autonomisation économique des femmes au Burkina Faso est trop grand. Il est donc nécessaire que les réflexions se poursuivent en dehors de la journée du 8 mars.
- Alexander Widmer, responsable du domaine Gouvernance et Démocratie, chef de file des partenaires techniques et financier du FCG.
Conscient que l’accès aux services financiers est indispensable pour que les femmes puissent développer leurs activités d’autonomisation économique de manière aisée et productive, il a évoqué la nécessité de concevoir des aspects techniques et financiers qui seront pris en compte dans les programmes d’appui à l’entrepreneuriat féminin. A ce titre, il a salué la place que les plans nationaux accordent à ces aspects.
Au cours de cette journée, il s’est agi, entre autres, d’analyser les tendances et orientations stratégiques du Burkina Faso en matière d’autonomisation économique des femmes et des filles ; de partager l’expérience du FCG sur l’approche d’autonomisation économique des femmes et des filles ; d’apprendre des acquis, défis et leçons tirées des projets et programmes similaires sur la thématique de l’autonomisation économique des femmes et des filles ; et d’identifier les approches pertinentes en matière d’autonomisation économique des femmes et des filles pour le FCG dans le contexte actuel du Burkina Faso. Les échanges ont porté sur deux principales thématiques, à savoir les stratégies d’inclusion financière des femmes, et les stratégies d’appui à l’autonomisation économique des femmes au Burkina Faso.
- Hariguiétta Congo, chargée de mission représentant la ministre de la Femme.
A en croire Hariguiétta Congo, chargée de mission et représentant la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, l’autonomisation économique de la femme est une problématique de plus en plus préoccupante pour les acteurs de développement et constitue un moteur puissant pour un développement inclusif et durable, conformément à la Stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024.
Elle estime donc que le présent atelier constitue un grand apport pour son département, en ce sens qu’il contribue à la réalisation de la vision du président du Faso : la contribution des femmes au développement à travers le financement des projets de développement dont elles seront porteuses. « Il convient de noter que les résultats attendus de cet atelier constituent un tournant décisif et un enjeu stratégique pour la promotion du genre dans notre pays », a-t-elle indiqué, tout en invitant les participants à de fructueux échanges.
- Les participants.
En rappel, le Fonds commun genre (FCG) est un programme de financement conjoint mis en place en 2005 par des Partenaires techniques et financiers (PTF), membres du Cadre de concertation genre (CCG-PTF) en vue de soutenir les efforts des partenaires nationaux qui œuvrent à la promotion du genre au Burkina Faso. Il est financé de nos jours par cinq PTF que sont l’Ambassade de Suède, l’Ambassade royale du Danemark, la Coopération suisse, l’UNFPA et l’UNICEF. Le chef de file actuel est la Coopération suisse. Le gestionnaire actuel du Fonds est l’ONG Diakonia.
Judith Sanou
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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