En marge de la commémoration de la journée internationale de l’éducation, l’ONG Children Believe et ses partenaires ont organisé le jeudi 21 janvier 2021, un atelier de sensibilisation des journalistes sur la promotion et la protection des droits de l’enfant en contexte d’urgence. L’objectif était de renforcer leurs capacités et de faire d’eux des partenaires et alliés engagés.

Le monde entier commémore chaque 24 janvier la journée internationale de l’éducation. Cette journée a été instituée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour célébrer la contribution de l’éducation à la paix et au développement. Sa célébration au Burkina Faso intervient cette année dans un contexte marqué par l’insécurité et la pandémie du COVID-19. Et selon les chiffres officiels, suite à la crise sécuritaire actuelle, 2398 écoles ont été fermées et plus de 1 049 767 personnes sont déplacées dont plus de 60% sont des enfants.

Cette situation met à mal les droits à l’éducation, à la protection et à la participation et nécessite des actions urgentes, adéquates, concertées et coordonnées. C’est dans cette lancée que l’ONG Children Believe et ses partenaires ont entrepris, à travers cet atelier, de renforcer les capacités des hommes et femmes de médias sur la promotion et la protection des droits de l’enfant en contexte d’urgence, en vue de faire d’eux des partenaires et des alliés engagés.

Les participants

Pour la directrice Afrique de l’ouest de Children Believe, Christelle Kathoulé, il est important d’associer les professionnels des médias dans cette démarche en ce sens qu’ils sont les acteurs clés pour accélérer le changement et transformer les sociétés. À cet effet, les participants ont eu droit à une sensibilisation sur les droits, la protection et la participation de l’enfant.

Il a aussi été question de la présentation de l’approche recevabilité sensible à l’enfant et son impact dans la promotion des droits de l’enfant et la lutte contre les violences faites aux enfants. À ce propos, Dieudonné Ouédraogo, assistant chargé de programme au CGD, a indiqué que cette approche consiste à permettre aux enfants de participer à la prise de décision sur des choses qui les concernent.

Christelle Kathoulé, directrice Afrique de l’ouest de Children Believe.

De plus, Karim Sankara, l’administrateur du programme de protection de l’enfant à l’Unicef, a permis aux journalistes non seulement de connaître la place du système des Nations-Unies dans le renforcement de la protection des droits de l’enfant, mais aussi d’avoir une idée de la situation de l’enfant au Burkina Faso en matière de santé, de nutrition, et de l’éducation. Selon lui 56 % des enfants ne sont pas scolarisés au préscolaire et 53,2% de 6-11 ans soit 16 millions sont hors des écoles. Après avoir suivi avec intérêt les différentes communications, les participants sont sortis aguerris et près à développer des initiatives dans leurs différents organes en vue de promouvoir la protection de l’enfant.

Judith SANOU

Lefaso.net

Source: LeFaso.net