Tegwendé Modeste Yerbanga est le nouveau ministre des Ressources animales et halieutiques, l’un des secteurs stratégiques de développement du pays. Il a été officiellement installé le 14 janvier 2021. Docteur d’Etat en Pharmacie, M. Yerbanga évoluait depuis lors dans le secteur du médicament et de l’équipement biomédical. Avec dévouement et détermination, il compte accomplir sa nouvelle mission.

Natif de Manga dans la région du Centre-Sud, Tegwendé Modeste Yerbanga est marié et père de trois enfants. Il est à sa première expérience en tant que ministre d’un gouvernement. Avant sa nomination le 10 janvier 2021 par le Premier ministre Christophe Dabiré, il siégeait à l’Assemblée nationale comme député du MPP à l’issue des élections couplées du 22 novembre 2020. Sa nomination à ce poste ministériel se présente comme une évolution normale de sa vie politique. En effet, il a été conseiller municipal de la commune de Manga et président du Conseil régional du Centre-Sud depuis juillet 2016.

Chef d’agence commerciale à la CAMEG

Titulaire d’un Doctorat d’Etat en Pharmacie, l’actuel ministre des Ressources animales et halieutiques à passer les 10 premières années de sa vie professionnelle à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG). Après avoir occupé le poste de Chef de service de la pharmacie hospitalière à Koudougou dans le Centre-Ouest, il sera nommé successivement à partir de 2001, Chef de service assurance qualité et logistique, Directeur des achats et de la logistique puis Chef d’agence commerciale. Depuis 2012 jusqu’à sa nomination, il est Directeur de plusieurs sociétés et consultant de diverses structures intervenant dans le secteur du médicament et de l’équipement biomédical. Au plan social, Modeste Yerbanga est membre de plusieurs structures caritatives et associations qui interviennent dans l’humanitaire, l’éducation, la santé et le sport.

Pas forcément novice dans le secteur de l’élevage

De par son parcours on pourrait se dire que l’homme est un novice du secteur de l’élevage. Mais il convient de prendre en compte certains paramètres. Le ministre Yerbanga a été à la tête d’un Conseil régional avec une » population qui s’adonne à 90% à l’agriculture et à l’élevage ». Il connaissait ainsi les problèmes auxquels étaient confrontés ces secteurs. De son point de vue, une organisation s’impose pour un développement à la base de l’un ou l’autre secteur. « (…) Il faut simplement doter les populations de meilleures techniques agricoles et de semences améliorées pour qu’elles puissent augmenter la productivité. Il en est de même pour l’élevage où, avec un bon encadrement, les populations doivent pouvoir s’en sortir.

Pour un développement à la base, il faut que nous nous donnions les moyens d’organiser ces secteurs (agriculture et élevage) » disait-il dans une interview accordée à Lefaso.net en août 2017, en guise de réponse à une question relative aux potentialités de la région du Centre-Sud.

Toujours est-il que le ministre Yerbanga a rassuré les hautes autorités de sa détermination à accomplir sa mission. Sans doute aussi, il est déjà au parfum des défis qui l’attendent quand on sait que l’élevage est un secteur porteur et fait vivre des milliers de Burkinabè. Il saura également compter sur la collaboration de son personnel et de son prédécesseur, Sammanogo Koutou, qui s’est montré disponible à l’accompagner dans sa mission.

Judith SANOU

LeFaso.net

Source: LeFaso.net