Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a procédé ce mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou, à l’installation des membres du comité de gestion et de suivi du patrimoine culturel immatériel burkinabè. Ceux-ci auront pour mission de renforcer les capacités des acteurs intervenant dans ce secteur bien précis.
Le Burkina Faso a ratifié la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Pour mettre en œuvre ses engagements, les autorités en charge de la culture ont fait l’inventaire des thématiques. Cela a porté sur le domaine des arts de spectacle en pays Senoufo. Ce travail a permis d’inscrire en 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés senoufo.
- Les differents membres sont invités à une participation active aux sessions qui seront programmées
Grâce au soutien de l’UNESCO, le Burkina a pu également recenser 1492 éléments culturels. Selon le secrétaire général du ministère de la Culture, Lassina Simporé, cela représente une riche diversité culturelle du pays des Hommes intègres. Mais, note-t-il, le pays ne dispose pas de compétences nécessaires pour sauvegarder ces richesses. C’est pourquoi ils ont initié le projet de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina.
Le comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a trouvé l’initiative novatrice. Il a décidé d’accompagner le projet. Le directeur de cabinet du ministre de la Culture, Nestor Kahoun, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a révélé que le projet a deux comités. L’un est chargé de la gestion et l’autre de la révue. Les membres du comité de révue ont pour mission d’apporter leur appui conseil aux techniciens siégeant au comité de gestion.
- Une photo de famille avec les membres des comités de gestion et de révue
Les membres du comité de gestion devront, selon le directeur de cabinet, faire preuve d’ouverture d’esprit pour mieux appréhender les préoccupations des acteurs issus des organismes non publics. Pour que cette mission qui doit durer 24 mois soit un succès, Nestor Kahoun a invité les differents acteurs à une collaboration franche, à une participation active aux sessions qui seront programmées.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
Commentaires récents