Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 29 et 30 août 2020 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre qui a réuni les membres des bureaux des 13 régions et les points focaux des 45 provinces du Burkina Faso, s’est tenue sous le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ? ». La cérémonie des travaux qui a eu lieu le samedi 29 août 2020, a été patronnée par le chef de canton des bobos mandarès.

Les élections couplées du 22 novembre 2020 cristallisent tous les débats tant sur le plan national que sous régional. Elles constituent un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et la cohésion sociale. Pour le président du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), Samuel Kalkoumdo, ces élections se tiennent dans les conditions extrêmement difficiles, en ce sens qu’il y a plus d’un million de déplacés internes et l’insécurité qui subsiste et rend des localités inaccessibles. « Dans cette condition, comment réussir des élections libres, transparentes et acceptées de tous pour éviter une fracture sociale ? », s’est-il interrogé.

Samuel Kalkoumdo, président du MPAP

C’est dans ce contexte que le MPAP s’est engagé dans la quête de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble à travers son congrès tenu dans la ville de Sya. Pour le président du MPAP, c’est ce qui a motivé le choix du thème de réflexion qui va permettre aux congressistes, de retourner chez eux aguerris et éclairés pour être de véritables vecteurs de paix dans leurs localités respectives.

« Le choix de ce thème est un impératif. Dans un tel contexte, il faut que le pays soit uni. Nous devons prôner la cohésion sociale pour pouvoir espérer construire un avenir radieux. Toutes les 45 provinces sont représentées à ce congrès. Et durant les deux jours de travaux, les congressistes seront formés et pétris d’expériences », a-t-laissé entendre.

Les participants au congrès du MPAP

A l’en croire, les participants auront droit à plusieurs communications dont un qui porte sur le processus électoral. « Nous sommes convaincus que si les gens comprennent comment le processus se passe, ils seront moins poussés à affirmer gratuitement qu’il y a eu fraude. Les participants seront par la suite formés en leader associatif, afin de pouvoir aller passer un message de paix auprès de la population », explique le président du MPAP. Avant d’appeler les Burkinabè à cultiver la paix autour d’eux, en œuvrant pour des élections libres et transparentes acceptées de tous.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini

Lefaso.net

Source: LeFaso.net