Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu, ce mercredi 29 juillet 2020 à Ouagadougou, un point de presse pour faire le bilan du congrès d’investiture de son candidat Eddie Komboïgo pour l’élection présidentielle du 22 novembre 2020. Ce fut l’occasion pour le CDP d’annoncer l’existence d’un accord politique entre des partis de l’opposition, pour parler d’une même voix en cas de second tour à la présidentielle.

L’ancien parti au pouvoir, après avoir manifesté son satisfecit pour la réussite du congrès du 26 juillet 2020, a appelé les Burkinabè à faire le bon choix le 22 novembre 2020 en votant Eddie Komboïgo. Pour le vice-président du parti, Achille Tapsoba, le candidat du CDP incarne le sens de la responsabilité, et porte une vision pour le pays.

Des journalistes présents à la conférence de presse

D’ailleurs, la forte mobilisation des Burkinabè au Palais des sports de Ouaga 2000 le 26 juillet dernier témoigne une volonté de changement qualitatif à la tête du pouvoir d’Etat. « C’est le nouveau pacte social que le candidat Eddie Komboïgo veut établir avec le peuple pour relever les défis d’un Burkina Faso de paix, prospère et envié », a déclaré Achille Tapsoba, avant d’ajouter que le congrès d’investiture est « une victoire d’étape ». Reste maintenant à continuer le travail de mobilisation et de conscientisation pour amener la majorité des Burkinabè à adhérer au programme du candidat du CDP, et à le désigner comme président du Faso, le 22 novembre prochain.

le présidium

Un accord politique entre partis de l’opposition

Répondant à la question d’un journaliste, Achille Tapsoba a confié qu’il existe un accord politique entre le CDP et l’UPC (Union pour le progrès et le changement). Selon le vice-président, cette entente se situe à deux niveaux. Premièrement, il y a l’accord politique au niveau des partis d’opposition. Une cérémonie de présentation de cet accord est annoncée pour bientôt. Dans cette alliance, il est stipulé que si un parti d’opposition arrive au second tour, les autres doivent le soutenir en vue de la victoire finale.

Le vice-président du CDP, Achille Tapsoba

Pour le second niveau, c’est une alliance qui demande aux partis politiques de l’opposition de se tenir prêts pour composer un seul gouvernement. « Nous savons très bien qu’aujourd’hui, un parti tout seul ne peut pas gouverner le Burkina Faso, c’est ne pas possible », convainc Achille Tapsoba.

En plus de ces accords multilatéraux, le CDP dit avoir aussi des accords politiques bilatéraux avec certains partis.

I.O.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net