Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de coopération 2017-2020 et de la contribution à la mise en œuvre de la politique de développement inclusif du Burkina Faso, la Suisse apporte sa partition à hauteur de 5, 120 milliards de francs CFA, par la signature d’un accord, ce vendredi 21 février 2020.

Pour la mise en œuvre de la politique de développement inclusif du Burkina Faso, la coopération Suisse et le gouvernement ont formulé un programme intitulé « Programme d’appui à la promotion de l’entreprenait agricole (PAPEA) ». Ce programme découle des acquis du Programme d’appui à la modernisation des exploitations agricoles (PAMEFA) mis en œuvre par le ministère en charge de l’Agriculture entre 2015 et 2018.

Selon la directrice du bureau de coopération de l’ambassade de Suisse au Burkina, Elisabeth Pitteloud Alansar, l’objectif de ce programme est développer l’entrepreneuriat agricole en créant de l’emploi et générant des revenus au profit des populations rurales et périurbaines, en particulier des jeunes et des femmes. C’est ainsi que sa structure a décidé de financer le programme à hauteur de 5, 120 milliards de francs CFA.

Elisabeth Pitteloud Alansar (à gauche) et le ministre Lassané Kaboré (à droite)

Pour le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, le PAPEA est prévu pour une période de douze (12) ans, séquencée en trois (03) phases de quatre années chacune. La présente convention concerne la première phase du programme, qui va couvrir la période 2019-2023. Et cette première phase va toucher trois régions notamment le Nord, le Centre-Nord et les Hauts-Bassins.

Un programme qui va aider les bénéficiaires et acteurs de la chaîne. « Les ressources du programme serviront à faciliter l’émergence dans l’écosystème des prestataires, des services d’appui, des entreprises agricoles, l’éclosion de la finance inclusive en faveur de l’entrepreneuriat agricole des jeunes et des femmes », a indiqué Elisabeth Pitteloud Alansar.

Conseiller technique du ministre de l’Ageiculture, Antoine Compaoré (au micro)

Pour Antoine Compaoré, conseiller technique du ministre de l’Agriculture, ce financement vient à point nommé, car les efforts actuels du gouvernement s’orientent vers la création d’emploi et surtout l’emploi décent au profit de la frange jeune et sa population. « C’est un financement qui viendra bonifier les activité au sein du ministère de l’agriculture », a-t-il affirmé.

A en croire Elisabeth Pitteloud Alansar, ce nouveau partenariat implique les interventions non seulement des services techniques du gouvernement mais également des ONG, des organisations socioprofessionnelles locales et le secteur privé.

Cryspin Masneang Laoundiki

Lefaso.net

Source: LeFaso.net