»Impact économique du terrorisme dans les pays du Sahel ». C’est sous ce thème que l’Instut Free Afrik a menée une étude dont les résultats sont restitués lors d’un panel ce lundi 13 avril 2019 à Ouagadougou.

A tours de role, des chercheurs venus du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, ainsi que du Burkina Faso ont partagés ce qui se passe dans leurs pays. Au Burkina Faso, le terrorisme a beaucoup d’impact sur l’économie. Par exemple certains acteurs des BTP n’arrivent pas a exécuter les marches dans les régions touchées par le terrorisme. Au niveau des mines, l’exploitation se poursuit mais il y a une baisse au niveau de l’exploration. Alors que sans cela la quantité de production finira par baisser aussi. Le manque a gagné au niveau du tourisme est de 3,9 milliards en 2016 2017.

Pour le Niger la l’affection de fonds dans les depenses militaires est une réalité au detriment de l’éducation et la santé. Le secteur des mines est touché. par exemple en 2010 il y a eu l’enlevement des expatriers de Areva au Niger. Cela a causé un blocage des activités de la mine d’uranium pendants un an. Donc un manque a gagné pour l’Etat.


Pour le Tchad en 2005-2006 les dépense militaires ont augmenté de 5% du Pib a 8%. Ce qui est largement au dessus de ce qu’on injecte dans la santé et l’education.

Au niveau du Mali, à cause de cette insécurité le taux de croissance était de -0,4% en 2012, alors qu’ il était de 3% en 2011. le budget de l’Etat a diminué de 31% en 2012 par rapport à 2011. en 2011, les dépenses militaires occupaient le 5e derrière l’éducation la santé. Et au premier rang en 2016 2017 avec 16% du budget pour la défense et la sécurité.

La Mauritanie a connu sa dernière attaque terroriste en 2011. Malgré cela elle est toujours dans la zone rouge selon le classement de la diplomatie française. Ce qui affecte négarivement son secteur touristique.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net