Le traditionnel Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 24 avril 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Au sortir de ce rendez-vous hebdomadaire, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, en compagnie de son collègue en charge des Finances, Lassané Kaboré, ont fait un bref compte-rendu de la rencontre.

De cette synthèse, on retiendra :

- Au titre du ministère en charge des Finances, le conseil a adopté un décret portant règlementation de la prime de motivation, laquelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi des finances gestion 2019. Selon ce décret, la prime est fixée à 25% de la masse salariale tandis que le gouvernement est autorisé à prendre des mesures d’accompagnement au profit des agents dans le cadre des engagements qui les lient avec leurs banques.

Avec cet accompagnement, précise le ministre Kaboré, les agents pourront bénéficier de forfaits trimestriels allant de 900 000 FCFA à 400 000 FCFA (y compris les 25% de la prime de motivation) par trimestre, en fonction de leur catégorie.

Selon lui, cet accompagnement est, à priori, prévu pour une durée de trois ans, mais devrait tenir compte de l’état des lieux des engagements au niveau des banques.

Le ministre en charge des Finances a salué la collaboration et les sacrifices consentis de part et d’autre afin de parvenir à ce consensus.

- Par ailleurs, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire(GSP) et de celui du corps des greffiers.

Sur les questions d’actualité, le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, a principalement réagi sur la supposée négociation du président du Faso avec des groupes djihadistes et sur la question sécuritaire à Arbinda.

Sur le premier sujet, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de l’Etat n’a jamais envisagé de négocier avec un quelconque groupe terroriste. « Evitons de tomber dans l’agitation et l’effet de la manipulation », suggère-t-il.

Quant au second sujet, Rémis Dandjinou a précisé que les forces de défense et de sécurité s’activent sur le terrain pour ramener la quiétude au sein des populations. S’il reconnait que le retour définitif de la paix ne saurait se faire du jour au lendemain, il invite les Burkinabè à ne pas jeter de l’huile sur le feu.

DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Source: LeFaso.net