La Banque africaine de développement (BAD) a débuté ses opérations au Burkina Faso en 1970. A ce jour, elle a injecté plus de 1000 milliards de F CFA dans l’économie du pays. Le secteur public national a bénéficié de 53% de ce portefeuille, le public multinational 38% et le secteur privé 9%. Pour le secteur privé, ce sont des lignes de crédits accordées à travers les banques commerciales à des conditions très souples.
Contribuer au développement économique et au progrès social des pays africains. Telle la mission principale de la Banque africaine de développement (BAD). Dans le cadre de cette mission, la BAD définit des stratégies en rapport avec les besoins de chaque économie et enjoint un portefeuille actif. Le bureau pays de l’institution annonce que la BAD a une stratégie décennale de 2013 à 2022.
Cette stratégie décennale comprend une sous -stratégie de 2017 à 2021 de la direction pays du Burkina Faso, pour appuyer le PNDES pour la transformation structurelle de l’économie burkinabé. La BAD a débuté ses opérations au Burkina Faso depuis 1970. Le financement des projets à ce jour s’élève à 1105 milliards de F CFA. Le montant total des engagements de portefeuille actifs au 31 mars 2019 est de 393,5 milliards de F CFA pour 17 projets en cours.
Entre autres réalisations, il y a la construction et la réhabilitation d’un tiers du réseau routier national, l’aménagement de plus 35 000 ha de terres, l’augmentation de la production électrique pour desservir 159 localités pour environ 760 000 habitants et des centaines de milliers de bénéficiaires d’eau potable et d’assainissement.
La BAD regroupe 80 pays membres dont 54 sont africains. Le groupe de la BAD comprend trois institutions : la Banque africaine de développement créée en 1963 qui accorde des prêts non concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD) créé en 1973 qui accorde des prêts concessionnels et des dons et le Fonds spécial du Nigéria (FSN) créé en 1976 qui accorde des prêts concessionnels et non concessionnels. Deux objectifs déterminent l’action de la BAD : la croissance inclusive liée à l’aspect socioéconomique du pays et la croissance verte liée à l’environnement. Ses priorités sont d’éclairer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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