Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, se rendra au Burkina Faso et en République de Côte d’Ivoire du 24 au 26 février prochains.Ce déplacement sera placé sous deux priorités : l’Afrique, l’éducation, en particulier des filles et des femmes.

Elle participera à Ouagadougou au 50ème anniversaire du FESPACO, grand festival de cinéma africain, consacré au thème « Mémoire et avenir des cinémas africains », qui présente plus de 160 films de tout le continent. Elle ouvrira la table ronde organisée par l’UNESCO intitulée « 50 ans de FESPACO : 50/50 pour les femmes. Egalité et diversité dans le cinéma africain ».

En présence du Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso ainsi que de plusieurs ministres de la culture africains (Rwanda, Côte d’Ivoire) et de réalisatrices du continent, la Directrice générale soulignera les liens qui unissent l’UNESCO et le FESPACO depuis de nombreuses années, le soutien de l’UNESCO aux productions cinématographiques africaines et le rôle déterminant des femmes dans cette industrie créative. Seront également projetés au cours de ce Festival quatre films symboles du patrimoine cinématographique africain, restaurés dans le cadre du partenariat de l’UNESCO avec la Fédération Panafricaine des cinéastes (FEPACI) et The Film Fondation Martin Scorsese.

Elle conclura cette visite officielle au Burkina Faso par un entretien avec le Président du Burkina Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré.

Audrey Azoulay se rendra ensuite en République de Côte d’Ivoire. A son arrivée à Abidjan, elle commencera par s’entretenir avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara. Elle ira ensuite, en présence notamment de la ministre de l’Education nationale, Mme Kandia Camara, à la rencontre de femmes commerçantes suivant un programme d’alphabétisation de l’UNESCO par le numérique. Lancé en 2017, ce projet a d’ores et déjà atteint deux groupes de 260 femmes sur deux marchés d’Abidjan.

Elle se rendra sur le site du Patrimoine mondial Ville historique de Grand Bassam, inscrit depuis 2012. Première capitale de Côte d’Ivoire, la ville balnéaire est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle, qui fait face aujourd’hui à de nouveaux enjeux liés au changement climatique.

Elle visitera les archives de la Fondation Amadou Hampâté Bâ. La Fondation dispose notamment d’une vaste collection de plus de 3000 ouvrages rares, ainsi que des dizaines de milliers de manuscrits sur les traditions orales africaines. L’enjeu est ici de préserver, de restaurer et de valoriser ces manuscrits en raison de leur fragilité, notamment par un travail de numérisation. Cette démarche vient marquer l’importance que l’UNESCO accorde à la préservation du patrimoine documentaire.

Source: LeFaso.net