Le phénomène de la fermeture forcée des écoles pour des raisons de sécurité prend de l’ampleur au Burkina Faso. Après les régions du sahel, du Nord et de l’Est, c’est la Boucle du Mouhoun qui est désormais dans l’œil du cyclone, particulièrement la province du Sourou ces dernières semaines.

Sous la menace explicite des terroristes enjoignant leur fermeture ou pour des raisons de sécurité, plusieurs écoles de cette province aussi ont dû renvoyer les élèves à la maison. Et leurs enseignants ont déserté les lieux pour regagner des cieux plus cléments. Les communes de Toéni (où dix gendarmes allant faire le constat d’une école vandalisée ont été massacrés le 26 décembre 2018 dans une embuscade), Kiembara et Gomboro sont concernées.

Selon certaines sources, environ 600 écoles sur l’ensemble du territoire burkinabè seraient aujourd’hui concernées par ce fléau, privant ainsi de leur droit à l’éducation environ cent mille enfants.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net