Le comité de pilotage de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance a tenu, le vendredi 23 novembre 2018 à Ouagadougou, sa deuxième session au titre de l’année 2018. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo.

Cette rencontre statutaire constitue un cadre pour programmer les grandes actions, notamment en ce qui concerne le Programme de modernisation de l’administration publique (PMAP) qui aborde sa dernière année de mise en œuvre (ndlr : 2019). A cette fin, les participants vont passer en revue le rapport de l’état d’avancement de l’exécution du plan de travail et du budget annuel du PMAP au 30 octobre 2018.


Ils vont également approuver ce rapport d’étape de la première année de mise en œuvre du plan d’action du Partenariat pour un gouvernement ouvert. Pour terminer, les membres du comité de pilotage vont tracer les perspectives pour davantage de performances. Le PMAP, faut-il le rappeler, appuie trois ministères-pilotes. Il s’agit notamment des ministères en charge de l’Education nationale ; de la Fonction publique et de la Justice.

Dans son intervention, le ministre de la Fonction publique a rappelé que l’amélioration de la gouvernance et les réformes institutionnelles sont au cœur de la vision du chef de l’Etat, Roch Kaboré, et de la politique du gouvernement. Par conséquent, « nous devons tous œuvrer afin de rendre notre administration plus moderne, porteuse de développement et orientée vers la délivrance d’un service public de qualité à l’endroit des citoyens ».


Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a également saisi l’occasion de la présente session pour traduire la gratitude du gouvernement burkinabè à la Banque mondiale pour la collaboration fructueuse, avant d’annoncer qu’ils sont en route pour entreprendre des démarches en vue de la deuxième phase du PMAP. « Notre merci ne serait donc que partiel », a-t-il adressé au représentant de la Banque mondiale.

Selon le secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, le PMAP a enregistré des résultats « très encourageants ». « Au niveau du MENA, l’appui doit permettre d’améliorer la présence des enseignants dans les régions du Sahel, de l’Est et des Hauts-Bassins. (…). On est aujourd’hui pratiquement à un temps de présence d’environ 34% du volume horaire dans les classes pour une cible de 40% », a indiqué Jacques Sosthène.


En ce qui concerne le ministère de la Fonction publique, la cible attendue était d’améliorer le temps de traitement des dossiers d’intégration, de reclassement ou de mise à la retraite des agents. « Aujourd’hui, la cible de 28 jours calendaires maximum pour n’importe quel dossier dans la zone d’intégration s’est améliorée. 80% des dossiers d’intégration ont été signés dans le délai de 28 jours et environ 30% pour les dossiers de reclassement. Ce qui fait une moyenne d’environ 55% des dossiers traités par la Fonction publique », poursuit-il.

Relativement au ministère de la Justice, le principe qui était d’améliorer le délai de traitement des dossiers dans le tribunal administratif et dans les tribunaux départementaux est, de nos jours, une réalité.

Aïssata Laure G. Sidibé

Lefaso.net

Source: LeFaso.net