La sortie officielle des élèves des Ecoles nationales de santé publique a eu lieu ce vendredi 26 octobre 2018 à Kaya, dans la région du Centre-Nord. C’est le ministre de la Santé, Nicolas Méda, qui a présidé la cérémonie de sortie de promotion. Les élèves ont prêté serment et ont juré de mettre leur savoir au service des malades. Le nom de baptême de promotion est « Restaurer la relation soignant-soigné, une affaire de tous ».

Le ministère de la Santé a du sang neuf pour ses établissements sanitaires. Il a été procédé à Kaya, dans la région du Centre-Nord, à la sortie de 3 659 nouveaux agents de santé. Il s’agit des promotions 2015-2018, 2016-2018 et 2017-2018 des Ecoles nationales de santé publique (ENSP).

La promotion est composée d’agents de santé paramédicaux, de sages-femmes et de maïeuticiens d’Etat, d’attachés de santé et de cadres préparateurs d’Etat en pharmacie. Ils ont tous prêté serment et se sont engagés à offrir des soins aux malades. La déléguée des promotions a salué les efforts consentis par les autorités pour leur formation. Toutefois, il a tenu à poser des doléances à l’endroit des autorités.


Il souhaite la construction de l’école de santé de Kaya sur son nouveau site. Il a également souligné l’insuffisance des infrastructures d’accueil, l’effectif pléthorique dans certaines filières, les laboratoires insuffisamment équipés. Pour lui, il serait bien aussi que les élèves puissent avoir des gants pour les stages. Il plaide aussi pour la construction d’une crèche au sein de chaque école de santé pour la garde des enfants des élèves-mères.

Les promotions ont choisi comme marraine Dr Martine Bonou Bationo. Elle a présenté ses vives félicitations à ses filleuls pour les brillants résultats auxquels ils sont parvenus. Elle leur a rappelé qu’ils doivent promouvoir la santé des populations et accélérer la transition démographique.


Le directeur général des Ecoles nationales de santé publique, Emile Pargui Paré, a tenu aussi à féliciter ses élèves. Il a pris l’engagement de tout faire pour améliorer les conditions d’études de ces derniers. Le ministre de la Santé, Nicolas Méda, a embouché la même trompette. Il a congratulé ses nouveaux agents.


Il a aussi laissé entendre que dans un contexte où les relations humaines sont devenues de plus en plus exigeantes, ils ont bien fait de choisir comme nom de baptême « Restaurer la relation soignant-soigné, une affaire de tous ».

Cela les interpelle en premier, en tant qu’agents. Les relations humaines devraient, selon le ministre, permettre d’atteindre de bons résultats.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Dimitri OUEDRAOGO

Lefaso.net

Source: LeFaso.net