L’environnement fait désormais partie des priorités de l’agenda mondial. Il occupe aujourd’hui le centre de plusieurs débats nationaux comme internationaux. Et 2024 aussi l’a montré. De l’adoption de la loi portant interdiction des sachets plastiques au Burkina, en passant par la participation du pays aux deux COP et aux journées nationales de l’arbre et de l’économie verte… La liste est longue.
Parmi les nombreux évènements qui ont marqué le secteur de l’environnement courant 2024, l’une des décisions phares prises par les autorités, est l’adoption de la loi portant interdiction des emballages et sachets plastiques au Burkina Faso.
Réunis en séance plénière le 30 décembre 2024, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), ont adopté à l’unanimité des 70 votants,la loi N° 17 portant interdiction des emballages et sachets plastiques au Burkina Faso. Ce, dans le but de lutter contre le péril plastique dans le pays.
Outre cette décision phare sur l’interdiction des emballages et sachets plastiques, il y a également eu, courant décembre 2024 la Semaine nationale de l’économie verte couplée à la foire des produits forestiers non ligneux. Une semaine qui a réuni des centaines d’acteurs venus de toutes les régions au cours de laquelle, ils ont mené les débats sur les technologies vertes et la contribution des acteurs.
Par ailleurs, il faut souligner que le dynamisme du secteur en 2024 ne s’est pas limité qu’au niveau des activités. Car le ministre en charge de l’environnement, Roger Barro, a été lui aussi distingué à cause de son leadership sur le terrain. En effet, il a reçu le prix de meilleur ministre de l’environnement de l’Afrique.
Au niveau international, l’on enregistre la participation du Burkina Faso à la COP 29 à Bakou sur les changements climatiques, où le ministre en charge de la question a plaidé pour un accroissement des financements du domaine de l’eau et de l’assainissement qui est négativement impacté par les changements climatiques.
Outre la COP 29, le Burkina Faso a aussi participé à la COP 16 sur la biodiversité à Cali, où le ministre Barro a saisi l’occasion pour renouveler les reconnaissances du Burkina Faso au PNUE pour ses appuis techniques et financiers qui ont permis la réalisation d’un certain nombre de projets et d’engranger des résultats comme la révision de la stratégie et du plan d’action nationaux de la diversité biologique alignée au nouveau cadre mondial de la diversité biologique Kunming-Montréal.
La rencontre avec le Programme des nations unies pour l’environnement a surtout été l’occasion de solliciter ses efforts supplémentaires pour la finalisation et l’exécution de certains projets en souffrance, notamment le projet Opérationnalisation du régime d’accès et de partage des avantages et des connaissances traditionnelles du protocole de Nagoya au Burkina Faso (ONATRAB).
Le ministre s’est dit satisfait des échanges qui ont permis de finaliser certains projets qui verront bientôt le jour. Il s’agit du projet Réduire la pollution par les plastiques à usage unique dans le secteur de l’alimentation et des boissons (SUPiFB) par une approche d’économie circulaire dans les régions du Centre, du Centre-ouest et des Hauts-Bassins (Plastic IP). Le coût du projet est de plus d’un milliard 500 millions de FCFA (2,652,294 USD).
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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