L’état-major de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a animé une conférence de presse ce jeudi 2 janvier 2025 à Ouagadougou pour donner les statistiques des interventions de l’année 2024.
« Sauver ou périr ». Ce slogan des sapeurs-pompiers les motive au quotidien pour porter secours. En 2024, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a totalisé 21 144 interventions sur le territoire national pour 22 098 victimes évacuées et 619 décès.
Les accidents de la circulation ont constitué 63,23% des interventions avec un total de 13 369 pour 17 313 victimes évacuées dont 222 décès.
La lutte contre la pollution est l’intervention la plus faible avec un seul cas.
Les différents types d’interventions sont les accidents de la circulation, les secours à victimes, les incendies, les fausses alertes, les faits d’animaux, l’assistance à personnes, eau-gaz-électricité, la protection des biens, la lutte contre la pollution, les alertes motivées…
Opérations de fin d’année
Pour la période de Noël 2024 (24 et 25 décembre), la BNSP a réalisé 167 interventions pour 180 victimes, dont 6 décès.
À Ouagadougou, ce sont 89 interventions pour 89 victimes dont 6 décès. « Les victimes décédées dans la ville de Ouagadougou sont suite à des accidents de circulation (Ndlr) ».
À Bobo-Dioulasso, ce sont 21 interventions pour 25 victimes dont un décès de suite de malaise.
Pour les 31 décembre 2024 et 1ᵉʳ janvier 2025, ce sont 196 interventions pour 216 victimes dont 4 décès. À Ouagadougou, il y a eu 70 interventions pour 76 victimes dont 3 décès et 2 victimes déplacées suite à des accidents de circulation. À Bobo-Dioulasso, ce sont 40 interventions pour 48 victimes et zéro décès.
Des difficultés rencontrées
Le lieutenant-colonel Rasmané Wango de la direction des opérations de la BNSP a indiqué les causes récurrentes d’accidents de circulation. Il s’agit des excès de vitesse, le non-respect du code de la route, le non-respect de l’usager vulnérable (le piéton, les personnes avec un handicap…), la conduite en état d’ivresse et de fatigue, et l’usage du téléphone en circulation.
Plusieurs difficultés ont été rencontrées au cours de 2024. La plus récurrente, c’est celle des appels malveillants. « À titre d’exemple pour la ville de Ouagadougou, nous enregistrons en moyenne par jour près de 8 000 appels pour moins d’une cinquantaine de motifs réels de départs des engins de secours et de lutte contre l’incendie ».
La BNSP fait noter que l’effectif élargi des brigades a permis d’avoir beaucoup d’interventions pendant la période de fin de l’année 2024.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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