Le Mouvement panafricain du Burkina pour la Promotion de la paix en Afrique (MOPAB-PPA) a organisé, ce samedi 21 décembre 2024, une rencontre avec les hommes et femmes de médias. L’objectif était de réaffirmer sa position d’allié et de soutien sûr au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. Le MOPAB-PPA voulait également, à travers cette sortie médiatique, inviter la jeunesse du Burkina et de toute l’Afrique à s’approprier le panafricanisme pour mettre fin à l’impérialisme et à soutenir les forces de défense et de sécurité engagées dans la reconquête du territoire national.

Le MOPAB-PPA estime que le pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré est sur la bonne voie pour libérer le Burkina Faso des griffes de l’impérialisme. C’est ce qui justifie son soutien sans faille à ce pouvoir. Selon le président du mouvement, Madi Ouédraogo, le capitaine Ibrahim Traoré, ainsi que les présidents des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), sont les « dignes héritiers du capitaine Thomas Sankara qui a tracé les sillons de la souveraineté de nos pays ».

À travers cette sortie médiatique, la nouvelle organisation dit vouloir adresser un message fort à la jeunesse. « Le mouvement panafricain naissant doit être accaparé par les jeunes. Nous les invitons à soutenir la lutte difficile et héroïque que mènent les États de l’AES pour la souveraineté de nos pays », a laissé entendre Madi Ouédraogo.

Madi Ouédraogo, président du MOPAB-PPA.

Il faut noter que la conférence de presse s’est tenue en présence du président du Mouvement panafricain du Gabon, Pamphile Ossaloyika Yanga. Celui-ci dit être venu s’inspirer du modèle burkinabè. « Je me suis inspiré de ce qui se passe au niveau de l’AES. Et comme l’Afrique centrale ne bouge pas, j’ai décidé de venir en pèlerinage ici pour ramener cet esprit combattif du peuple burkinabè dans mon pays, le Gabon, et en Afrique centrale », a-t-il affirmé. Pamphile Ossaloyika Yanga ajoute que malgré un PIB important, les populations gabonaises vivent dans la misère. Une misère qu’il attribue à l’impérialisme.

Pamphile Ossaloyika Yanga, président du Mouvement panafricain du Gabon.

À l’en croire, les pays de l’AES ne doivent pas être les seuls à se battre pour la libération de l’Afrique de l’emprise de l’impérialisme. « L’Afrique centrale ne doit pas être en marge de ce mouvement, car il s’agit de la libération de notre continent de l’impérialisme ». Il dit espérer que les pays de l’Afrique centrale emboîteront les pas de ceux de l’Alliance des États du Sahel, en ayant le courage de se défaire de « l’emprise de la France ».

Les participants à la conférence de presse.

En rappel, le MOPAB-PPA a vu le jour en octobre 2023, avec pour objectif de promouvoir la paix et le panafricanisme. À ce jour, le mouvement est représenté dans les régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et du Nord. Pour l’année 2025, le mouvement entend s’installer dans toutes les régions du pays, à travers des antennes régionales, et nouer des partenariats avec les autres pays de l’AES.

Armelle Ouédraogo

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