Vous êtes au Burkina et vous avez besoin de crédit de communication, de forfait internet ou d’effectuer un transfert d’argent ? YENGA est l’application mobile qu’il vous faut. Avec IKODDI, gérez en toute simplicité vos envois de SMS en masse pour vos messages promotionnels, vos campagnes de sensibilisation ainsi que les notifications de votre application. Ces deux applications font partie des nombreuses solutions présentées par KREEZUS Group, à la 19e édition de la Semaine du numérique. Découvrons cette entreprise à travers Gilles Rosaire Palenfo, responsable du développement commercial.

Lefaso.net : Présentez-nous davantage KREEZUS !

Gilles Rosaire Palenfo : KREEZUS (https://kreezus.com/) est une entreprise qui fait dans l’édition de logiciels. En gros, on conçoit des applications sur mesure, en partenariat avec les entreprises et aussi en interne pour nous-mêmes. Pour citer quelques exemples de solutions, il y a Sank Money, « Ma Gendarmerie BF » (www.magendarmerie.bf), etc.

En interne, il y a notre solution grand public YENGA qui permet aux utilisateurs de pouvoir, depuis n’importe quel mobile money, acheter des mégas, des unités ou aussi transférer de l’argent depuis n’importe quel réseau ou n’importe quel porte-monnaie électronique. C’est notre agrégateur de moyens de paiement, l’une des rares qui intègrent PayPal en plus de Moov Money, Orange Money, Coris Money Sank Money.

Vous avez IKODDI (https://ikoddi.com/) qui vous permet d’envoyer des messages promotionnels, des messages de campagnes de sensibilisation, des notifications…, mais aussi du crédit de communication, des forfaits internet à des groupes de personnes tels que vos collaborateurs, des clients, des partenaires… 24h/24 et 7j/7.

De ces deux solutions, quelle est la solution phare de KREEZUS ?

Dur à dire. En fait, je dirais que la plus connue, c’est YENGA. C’est la plus utilisée et on n’a pas mal d’utilisateurs quand même là-dessus. Mais après vous avez IKODDI, qui est au niveau des API, intégrée dans pas mal de solutions. Mais, ce n’est pas en surface, donc ça fait que beaucoup ne connaissent pas.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres concepteurs de solutions ?

Une grande particularité que vous avez avec nous, c’est que premièrement, on ne fait pas que parler. On montre ce qu’on a fait. Et en fonction de ça, vous pouvez apprécier et décider de nous faire confiance. On est une équipe de jeunes très dynamique, très agile. On n’est pas loin, on a de l’expérience, on a des solutions qui sont là qui le prouvent et que vous pouvez même tester. On a des infrastructures qui sont là, qui nous permettent d’aller vite. Mais tout ça, c’est moi qui le dis. Moi, je dirais : demandez à nos clients, qui pourront vous témoigner de notre efficacité.

Est-ce que les Burkinabè s’approprient véritablement les solutions made in Burkina ?

Je dirais oui et non. Oui, parce qu’il y a la volonté. Aujourd’hui, le terme à la mode, c’est la digitalisation. Tout le monde veut digitaliser les processus, tout le monde veut aller vers ça. Mais qu’est-ce que ça implique ? Est-ce que les gens sont prêts pour pouvoir assumer ce que ça implique ? Non, pas encore, parce qu’aujourd’hui, il y a quand même un grand travail de sensibilisation à faire pour habituer les uns et les autres à pouvoir quitter tous ces process manuels et s’habituer à cette dynamique de dématérialisation et s’habituer à tout ce que ça implique, s’habituer aux outils qui émergent de ça et qu’on puisse aller de l’avant.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les structures comme les vôtres ?

La principale difficulté reste la confiance. Nous sommes une entreprise purement burkinabè avec des collaborateurs tous Burkinabè. C’est vrai qu’aujourd’hui, tout le monde va vers le made in Burkina, il y a ce sentiment de nationalisme qui naît, mais il y a encore cette méfiance envers le Made in Burkina parce que ce n’est pas tout le monde qui l’associe à la qualité. Il y a ce grand travail à faire pour fournir des services et des solutions de qualité. Il faut persévérer dans cette dynamique pour convaincre l’ensemble des Burkinabè que localement, on peut faire de bonnes choses et des choses de qualités.

Qu’est-ce qui peut être fait par les autorités pour booster l’écosystème du numérique au Burkina Faso ?

Il faut impliquer davantage les acteurs du privé, parce que mine de rien, ils ont beaucoup à apporter.

Que pensez-vous de l’affluence au SITICO ?

Je dirai que l’affluence est meilleure par rapport à l’année passée. Il y a beaucoup d’étudiants et de professionnels qui viennent. Il y a des choses à améliorer mais c’est déjà mieux qu’hier.

Entretien réalisé par Fredo Bassolé

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Source: LeFaso.net