Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme Mikailou Sidibé, a procédé ce 29 octobre 2024, à la pose de la première pierre du Complexe immobilier Burkindi Business Center. Porté par le groupe Kastor Africa SA, ce projet est un partenariat public-privé entre l’État burkinabè et le promoteur immobilier. Le Complexe immobilier Burkindi Business Center est un projet immobilier futuriste, qui entend bâtir sur une superficie de 4,6 hectares un immeuble R+35, 14 immeubles R+15 et un centre commercial. On y retrouvera des bureaux, des appartements, des restaurants, un centre médicalisé, des magasins, des espaces de co-working, etc.
Situé dans le quartier Ouaga 2000, le Complexe immobilier Burkindi Center qui devrait sortir de terre dans quatre ans, ambitionne de révolutionner le secteur de l’immobilier et de faire de la capitale burkinabè, un hub d’affaires moderne et dynamique. Le projet vise également à réduire les dépenses de l’Etat, en lien avec la location des bâtiments administratifs. Le Complexe immobilier Burkindi Center va comprendre 15 immeubles R+15, la Tour Burkindi de 35 étages qui va servir de centre stratégique pour les affaires, plus de 3 000 bureaux, 700 appartements résidentiels et un centre commercial de trois niveaux. Le projet prévoir également quatre parkings d’une capacité de 3 000 places, un centre de santé, une pouponnière, des restaurants et espaces de divertissement.
Le projet est porté par le groupe Kastor Africa SA, en partenariat avec le Bureau national des grands projets (BNGPB) et la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR). A en croire l’administrateur général du groupe Kastor Africa, Issouf Joseph Ouédraogo, le complexe Burkindi va coûter environ 320 milliards de FCFA et va s’étendre sur quatre ans. Issouf Joseph Ouédraogo rassure tout de même, que les premiers immeubles seront livrés dans un délai de 24 mois. Le projet va générer 320 emplois directs et 1 600 emplois indirects. Pour l’administrateur général du groupe Kastor Africa, la pose de la première pierre ce jour, marque le début de la matérialisation d’un projet en gestation depuis 2016. « C’est grâce à la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, que nous avons pu bénéficier de ce terrain pour implanter le bâtiment », a-t-il laissé entendre.
La cérémonie de pose de la première pierre a été patronnée par le ministre de l’habitat et de l’urbanisme Mikaïlou Sidibé, avec à ses côtés le ministre des infrastructures Adama Luc Sorgho. Mikailou Sidibé a laissé entendre que la réalisation du Complexe Burkindi, devrait permettre de parvenir à trois principaux résultats. Premièrement, il s’agit selon lui, de réduire les charges locatives de l’État, qui s’élèvent chaque année à plusieurs milliards de francs CFA. « En investissant dans nos propres infrastructures, nous renforçons non seulement la résilience économique de notre pays, mais nous offrons aussi à nos institutions publiques un cadre de travail moderne et fonctionnel », a-t-il expliqué.
Deuxièmement, l’aboutissement du projet du Complexe Burkindi devrait permettre de moderniser les infrastructures urbaines de Ouagadougou, en intégrant des installations de haute qualité, qui répondent aux normes en matière d’urbanisme et de développement durable. Troisième résultat attendu, faire de Ouagadougou un hub d’affaires régional compétitif, en dotant la capitale de structures capables d’accueillir des investisseurs et des entreprises du monde entier, dans un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique.
« Je suis convaincu que le Burkindi Business Center jouera un rôle clé dans le dynamisme économique de notre nation et sera un modèle inspirant pour la sous-région. En modernisant nos infrastructures, en renforçant nos partenariats, et en investissant dans notre avenir, nous faisons de Ouagadougou un centre d’opportunités et d’innovations », a lancé Mikailou Sidibé.
La cérémonie de pose de la première pierre avait pour parrain Al Ousseni Banao, également représentant des fonds privés royaux, qui constituent un partenaire stratégique et financier du projet. « Ensemble nous nous engageons à faire de ce projet un modèle de partenariat public-privé où l’investissement privé et les aspirations publiques, se regroupent pour réaliser des infrastructures durables, modernes et profitables pour les générations présentes et futures », s’est-il engagé au nom des fonds privés royaux.
Iron Bibi, champion du monde de Loglift et ambassadeur du projet, s’est réjoui de la concrétisation prochaine de cette initiative qu’il qualifie de « visionnaire » et « futuriste ». « Certaines personnes en voyant la maquette diront qu’il n’est peut-être pas possible de réaliser un tel projet au Burkina Faso mais moi j’y crois et je pense qu’avec le soutien de tous nous allons le réaliser ». Il dit avoir accepté la casquette d’ambassadeur du projet, car il est convaincu que sa réalisation va booster l’économie, de développer les infrastructures et créer de l’emploi. Pour Iron Bibi, l’objectif final est de faire de Burkindi business center, un carrefour international des affaires en Afrique de l’Ouest.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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