La Cour d’appel de Ouagadougou a, après des renvois, délibéré ce vendredi 19 juillet 2024 sur les demandes de mise en liberté provisoire formulées par les avocats des appelants. La juridiction estime que les demandes sont « mal fondées ».

Selon les avocats, il faut maintenant attendre que le dossier soit programmé à nouveau « pour être jugé une bonne fois pour toute ».

Pour mémoire, à la précédente audience, le vendredi, 5 juillet 2024, la juridiction a renvoyé le dossier au rôle général (une nouvelle date sera fixée) et fixé le délibéré sur les demandes de mise en liberté provisoire pour ce vendredi 19 juillet 2024. A cette audience du 5 juillet, les avocats avaient avancé plusieurs arguments pour justifier les requêtes.

<p class="note" style="position: relative; color: #012b3a; margin: calc(23.2px) 0px; padding: calc(9.6px) 40px; border-left: 5px solid #82a6c2; background-color: #eaf0f5; border-top-color: #82a6c2; border-right-color: #82a6c2; border-bottom-color: #82a6c2; font-family: Montserrat, sans-serif;" data-mc-autonum="Note: « >Lire ici des arguments : Dossier dit « appel à incendier le Palais du Mogho Naaba » : Le délibéré sur les demandes de mise en liberté provisoire renvoyé au 19 juillet, le Parquet général ne s’y oppose pas

Le Parquet général avait, lui également, déclaré qu’il ne s’oppose pas aux demandes de mise en liberté provisoire.

Avec ce verdict de rejet des demandes de mise en liberté provisoire, il faut désormais attendre que le dossier soit programmé pour jugement, et des avocats disent espérer que cela se fasse dans de meilleurs délais.

O.L

Lefaso.net

Source: LeFaso.net