Enseignant de philosophie, penseur et consultant, Kelgwendé André Sawadogo a décidé d’apporter davantage sa contribution à l’édification du Burkina, du Sahel, voire de l’Afrique, par ce périodique de chroniques politiques trimestrielles dénommé « « Le devenir Africain ». Le lancement de cette parution a été fait ce samedi 8 juin 2024 à Ouagadougou, sur le site du Mémorial Thomas Sankara.
Selon le porteur de l’initiative, Kelgwendé André Sawadogo, qui avait a ses côtés, le coordonnateur national du cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita », Lianhoué Imhotep Bayala et Karim Tou, spécialiste en développement communautaire, « Le devenir Africain » se présente comme une porte ouverte à toutes les personnes épousant les questions et pensées africaines, notamment en termes de perspectives.
- André Kelgwendé Sawadogo, avec à sa droite, Lianhoué Imhotep Bayala et Karim Tou à sa gauche.
Le premier numéro de cette nouvelle parution fait l’analyse d’une situation africaine que l’auteur articule autour de trois points : « l’Afrique et le système mondialiste », « l’éthique de la critique » et « les défis du 15 mai ».
Dans la présentation, il ressort entre autres que le système mondialiste est un phonème insidieux et difficile à contester par les experts. « C’est un système conçu par l’Occident à sa cause à travers un ensemble de maillons. Les différents maillons de ce système mondialiste sont l’école, les sciences, les arts, la démocratie, les droits de l’homme, les organisations onusiennes et les organisations internationales (Banque mondiale, Union africaine, CEDEAO, etc.), les organisations non-gouvernementales, les organisations syndicales, les associations locales…, etc. Le système mondialiste repose sur deux piliers fondamentaux que sont la démocratie et le développement », déclare M. Sawadogo.
Il fait observer cependant que l’avènement de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est entre autres, le signe du rejet du système mondialiste. C’est l’élan donc, encourage-t-il, de l’auto-détermination des peuples.
Pour le moment, initiative personnelle, « Le devenir Africain » entend « bientôt », annonce M. Sawadogo, s’ouvrir aux universitaires et aux teneurs d’opinions dans les mouvements panafricanistes.
« Le devenir Africain » est disponible aux prix de 2 000 FCFA dans l’espace AES et 5 000 FCFA hors AES. Au Burkina, il est acquérable à la librairie universitaire, auprès de mouvements panafricains et chez les revendeurs de journaux.
O.L.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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