Les travaux de construction de l’usine de filature de Sourgou (complexe industriel Irotext-Burkina), dans la province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest sont officiellement lancés. C’est le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a procédé ce vendredi 29 mars 2024 au lancement officiel des travaux à travers la pose de la première pierre. La fin des travaux est prévue pour 2026.
La construction de ce complexe industriel textile, dont le président Ibrahim Traoré a procédé au lancement officiel des travaux, vise plusieurs objectifs parmi lesquels le développement de la chaîne de valeur du coton burkinabè par la fourniture des produits textiles (fils, tissus, vêtements, produits médicalisés et autres).
En posant officiellement la première pierre, le capitaine Ibrahim Traoré a indiqué que le choix de Koudougou (région du Centre-ouest), notamment, de la commune de Sourgou, s’est fait parce que c’est un lieu propice pour qu’une usine de transformation puisse s’implanter.
- Remise officielle de la marquette au président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré
« Cela s’inscrit dans un processus d’industrialisation. Comme on l’a signifié, toutes les zones du Burkina qui auront des spécificités, nous mettons tout en œuvre pour que nous puissions transformer sur place », a justifié le président de la transition, tout en précisant que dans ce contexte où tout est urgent, il s’agit d’aller vite et bien.
L’implantation de ce nouveau complexe industriel Irotext-Burkina dans la région du Centre-ouest offrira plusieurs emplois directs et indirects. L’on parle d’entre 4.000 et 5.000 emplois directs et au minimum trois fois plus en emplois indirects.
- Vue partielle des maquettes de l’usine de filature de Sourgou
Ce complexe de filature s’implantera sur deux sites : celui de Sourgou (dans le Centre-ouest) qui sera construit sur une superficie de 42 hectares et celui de Boromo, sur 50 hectares, plus précisément sur l’axe Boromo Siby et à 7 km du fleuve Mouhoun.
Pour ce faire, l’investissement total attendu pour ce complexe de filature, selon le ministre en charge du commerce, Serge Poda, c’est plus de 165 milliards de FCFA, avec une transformation locale annuelle de plus de 20 mille tonnes de fibres conventionnelles.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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